Disons que les personnes jugeant les choix des autres sans chercher à se renseigner, ça me gonfle vraiment.
Par exemple, qu’on n’ait pas envie d’utiliser les couches lavables, je peux le comprendre, mais que l’on parle de ça comme d’une régression, d’une contrainte pour la femme… euh, comment dire… Déjà, le papa n’est pas stupide et peut changer une couche et mettre une lessive en route et ensuite, je trouve ça bien plus contraignant de devoir stocker 1 semaine de couches sales dans ma maison avant d’aller porter la poubelle dans le conteneur… Et puis niveau odeur…
Les propos qu’elle tient sur l’allaitement sont erronés et surtout provoquent déjà des dégâts sur des personnes se posant des questions.

J’ai vraiment du mal avec ce genre de personne prônant un féminisme contre (au choix) les hommes, l’écologie, etc., et accusant celles qui ne font pas les mêmes choix qu’elle de tous les maux.
Elle dit se battre pour le droit des femmes à choisir leur vie mais alors, qu’elle nous laisse choisir notre vie et ce même si nous refusons de travailler à tout prix, de gagner de l’argent pour le dépenser en produit tout fait (et bien souvent bien polluant) et de ne pas voir grandir nos enfants.
J’ai choisi en connaissance de cause de rester à la maison pour m’occuper de mes enfants, de faire des choix dans notre façon de consommer et de protéger à notre petite échelle notre planète.
Je suis atterrée quand elle parle d’écologie qui va contre les femmes. Non, on peut être femme et avoir une conscience écologique…

Ce qui me déplaît dans le personnage c’est que sous prétexte qu’elle a fait par le passé des choses marquantes, elle se croit en droit de donner son avis sur tout y compris sur des choses qu’elle ne connaît pas.
Il serait peut-être temps que la vieille garde féministe fasse confiance à la jeune garde qui est peut-être bien… bien plus avant-gardiste qu’elle ne veut le croire

Sinon, la mère Badinter, j’aime beaucoup ses arguments en interview… L’autre jour, elle a sorti un truc du genre “si pendant deux siècles les femmes ont mis leurs enfants en nourrice, ce n’est pas pour rien”. Petite réponse rapide, parce que ça m’a vraiment gonflé :
- mais pourquoi ont-elles arrêté ? Ça ne doit pas être pour rien non plus…
- si on part par là, “si pendant 18 siècles (oui, l’arrondi est très vague, et puis on pourrait peut-être parler de millénaires, si on remonte avant JC (non, pas toi, Jean-Christophe ou ça n’était peut-être pas mieux), les femmes n’ont eu aucun droit, ce n’est peut être pas pour rien ?” (non, je ne le pense pas, mais bon, à argument débile, réponse débile).
On pourrait même faire pire, et faire une réponse qui implique aussi monsieur, tant qu’à faire : “si depuis des millénaires, et encore aujourd’hui dans une grande partie de la population humaine, on pense que la peine de mort est quelque chose de bon / normal / utile, ce n’est peut-être pas pour rien ?” (je la pense encore moins, celle là, hein !)