Nous étions sur la propriété d’un ancien moulin, avec une rivière pleine de petits poissons… forcément, ça donne des idées…

Théodore m’ayant expliqué comment on pêchait :

on lance la canne à pêche

 on attend

puis on mouline pour sortir le poisson,

nous avons décidé de fabriquer une canne à pêche. Pour cela, nous avons trouvé un morceau de bois et attendu le retour du papa-stagiaire pour qu’il fixe une ficelle au bout du bâton, puis qu’il trouve un bâton plus grand pour en faire une encore plus grande.

Sous la pluie…

Technique de la pêche sans pêcheur !

Pendant tout le séjour, Théodore a pêché, en criant aux poissons de venir s’accrocher (il a dû leur faire peur, car aucun n’est venu !). Nous avons même eu droit à de bonnes séances de rigolades (en nous cachant), lorsque Théodore criait aux poissons « venez-vous accrochez, j’attends… mais vite parce qu’après je dois aller me coucher ! »
J’entends déjà certains se rappeler une certaine petite fille pêchant elle aussi avec un bâton et une ficelle lors de la descente de l’Ardèche… et qui n’avait pas eu plus de poissons à l’arrivée…

Comme parfois (hum hum, souvent), il y avait de la pluie, et même si cela ne dérangeait pas notre pêcheur en herbe, supermaman lui a fabriqué une réserve de pêche et canne à pêche d’intérieur… Heureusement que nous avions improvisé une poubelle de tri (pour avoir du carton) et que nous avions acheté des serpillières (pour récupérer le crochet).

Version pré-serpillières

Le seul regret a été de n’avoir pêché de tout le séjour, que des poissons en carton… Nous avons donc ramené la canne à pêche (parce que oui, nous n’avions pas assez de bazars dans la voiture et qu’il nous restait encore quelque centimètres de dispo…) à la maison pour voir si les poissons du Soanan sont plus complaisants…