Tant que nous n’aurons pas de veillée pascale adaptée pour les enfants, nous n’irons plus (enfin, jusqu’à ce qu’ils aient l’âge d’y aller)… Cette décision a été prise l’an passé (mais était déjà envisagé l’année d’avant), lorsque nous avons fini la célébration aux urgences pour cause de bouche contre banc et de sang partout.

Alors plutôt que de passer 1 h 30, voir plus à courir après les enfants, leur demander de se taire, d’arrêter de jouer avec les bougies et au final ne rien suivre, et bien on y renonce… À la place, on ira à la messe dimanche, jours de Pâques, dans notre église (et en plus, c’est moi qui ai fait les feuilles de chants , il y a donc plein de dessins à colorier pour les enfants !).

Mais quand même… La veillée pascale, c’est sympa, et un moment fort dans la vie de la communauté (une pensée particulière pour Vanessa qui recevra le sacrement de baptême samedi soir… à l’autre bout de la France ;-)) et puis comment vivre la fête de Pâques sans être passé par la nuit ? Difficile d’expliquer ça aux enfants… enfin, pas si difficile que ça, grâce à une recette trouvée[1] ici.

Je dis recette et pas astuce/activité, car il s’agit vraiment d’une recette. Des gâteaux à préparer le samedi soir et à sortir du four le dimanche matin. Pendant la préparation de la recette, on raconte l’évangile de la passion en faisant des analogies (des noix de pécans qu’on casse à coup de marteau, c’est les coups de fouet ; le vinaigre, c’est la boisson que l’on tend à Jésus, etc.). Le four est scellé avec du scotch le samedi soir, pour signifier le tombeau fermé et le matin… on déguste ces petits biscuits qui sont… creux, comme le tombeau vide.

Pour avoir l’histoire et la recette, c’est [2] ici.

Et dans le même style, il y a une recette pour faire des [3] petits pains/tombeau vide pour le petit déjeuner du dimanche.