A casa

05.08.2007 par Myriam.

Ça y est, nous sommes rentrés à la maison !

Mais avant, dernier souvenir de Turin avec la fameuse pub Giubileo.

.

Nous sommes passés par la Suisse pour rentrer (alors que Théodore n’a pas de carte d’identité et que nous n’avions pas le livret de famille… heureusement, les douaniers suisses ne sont pas regardants ;-))

Au passage de la frontière, nous avons changé la voix du GPS qui a reparlé en français et… on a eu du mal. Nous avons vraiment trouvé qu’il se traînait… Peut-être par ce que nous étions en Suisse…

Arrêt repas où Théodore a mangé les frites de son papa avant d’aller (un peu) éliminer le tout sur le toboggan.

.

Arrivée en France (youpi !) et plus particulièrement à Pontarlier en milieu d’après-midi. Et le soir, nous avons eu l’agréable surprise de voir arriver Aurèle (le filleul de Myriam) et le reste de la troupe.

.

Théodore a fait plus ample connaissance avec Anaëlle, sa cousine « issue de germains » (enfin, de Bénédicte et Étienne) qui passait quelques jours avec Pascale, Bibi et Cie. Leur jeu du moment… ramasser des cailloux pour les mettre dans le transat voir, et là, c’était beaucoup plus « drôle », dans une assiette.

.

.

Aujourd’hui, c’était ferme ouverte à Spey. Comme on avait de toute façon prévu d’aller voir Anthony, on est donc passé à la ferme.

Théodore a donc pu voir plein d’animaux (veau, vache, cochon (enfin, on a vu le box où il aurait dû être), lapin, jument, chèvre, chien) et en particulier le veau de la vache d’Anthony, né le 1er août, jour anniversaire de la mort d’Anthony, et qui du coup, a été appelé « Clin d’oeil ».

Théodore a fait du tracteur sur une piste spécialement aménagée pour l’occasion…

.

.

Et ensuite, à découvert une fruitière à comté

.

À l’heure où nous écrivons, nous sommes chez nous, avec une montagne de linge à laver, des valises à vider et… le boulot demain pour le travailleur (enfin, les lessives et les valises, c’est du boulot aussi).

P.S. : Une pensée pour Timothé qui aurait eu un an aujourd’hui.

Posté dans Famille, Sorties, Théodore | Imprimer | Aucun commentaire »

Dernier jour avant le départ. Ciao Torino !

03.08.2007 par Myriam.

Bon ben voilà, notre séjour turinois touche à sa fin. Il va falloir faire les valises, essayer de tout faire rentrer dans la voiture et… direction la France !

.

Nous passerons le week-end à Pontarlier et en profiterons pour commémorer avec le reste de la famille, les 5 ans du départ d’Anthony (pour ceux qui ne le savent pas, Anthony est mon cousin, né 3 mois après moi, et qui est décédé en 2002). Nous avons ramassé plein de pommes de pin avec Théodore, nous pourrons donc aller lui en donner une (et il y en a une autre pour Pierre bien sûr ;-))

.

Aujourd’hui, direction le Lingotto, symbole du dynamisme industriel de Turin au XXe siècle.

.

.

(et sur la photo, dédicace spéciale pour Pam puisqu’on peut voir la marque du supermarché où nous faisons nos courses !)

Son plan original permit à Fiat (acronyme de Fabbrica Italiana Automobili Torino, Fabrique Italienne d’Automobiles de Turin) d’appliquer à la lettre les principes du taylorisme. Chaque étage était consacré à la fabrication d’un élément (châssis, transmission, moteur, carrosserie) et le dernier niveau servait à l’assemblage de ces différents modules, pour donner naissance à un véhicule qui était immédiatement essayé sur la piste d’essai installée sur le toit (500 mètres de long)

Aujourd’hui, le Lingotto n’est plus une usine (la production s’est arrêtée en 1984) et a été rénové par Renzo Piano (l’architecte du Centre Pompidou). Il abrite l’état-major de Fiat, une galerie commerçante, un multiplexe, une salle des congrès (qui est une « bulle de verre » posée sur le toit, sur la piste d’essai), un auditorium et une pinacothèque.

.

.

On peut voir à l’intérieur la rampe d’où descendaient les voitures.

.

.

À l’extérieur, j’ai ENFIN pu découvrir ce qu’était l’arc rouge que nous avions déjà vu plusieurs fois.

Il s’agit en fait d’un des éléments de la passerelle olympique.

.

.

Visite donc du site avec Théodore qui s’en est donné à cœur joie

.

.

Une petite photo encore pour tatie Chichou, au cas où Ferrari lui manquerait !

.

.

Ce qu’il y a de super dans le Lingotto… c’est qu’il y a des « aires » au fur et à mesure qu’on avance dans les galeries…

Celle qui a le plus plu à Théodore c’est bien sûr, l’aire de jeux !

.

.

Et ce qu’il a préféré, c’est faire de la voiture. Mais je n’ai pas vu s’il s’agissait d’une fiat

.

.

Voici quelques photos de choses que l’on croise à chaque coin de rue ou presque…

.

Les « balances de précision »… Autrefois, on en trouvait chez nous dans les pharmacies. Ici, c’est sur les trottoirs…

.

.

Les poubelles, dont j’ai déjà parlé et que je ne peux plus voir en peinture ! Ça sent mauvais mauvais D’ailleurs, j’ai vu cette pub en italien et c’est bien rigolo Les nains de jardins n’ont pas du tout la même voix !

.

.

Et… après les spécialités chinoises et italienne, voici les fameux pizza kébab !

.

.

Dernières glaces turinoises chez le meilleur glacier de la ville (d’après le Guide du Routard). Et c’est vrai, que les glaces sont super bonnes !

.

.

En plus, le serveur était super sympa (on lui a demandé ce qu’était un parfum de glace et comme il n’a pas su nous expliquer, est allé nous en chercher une cuillère pour nous faire goûter).
Théodore s’est fait dragué par une petite. On pensait qu’elle avait l’âge de Théodore, mais… on a revu notre position quand on l’a entendu crier « Eh, Bimbo » pour appeler Théodore
.
Nous sommes allés faire un tour à Carrefour (sic) et avons donc le stracchino pour tatie Chichou, le parmesan pour mamy, du riz amborio pour faire le risotto, de la farine à polenta, du sucre en grain (quasi introuvable pour l’instant en France même si une marque de sucre a annoncé sa sortie…), 2 cafetières à moka (en passant, c’est impressionnant le rayon pièces détachées de machine à moka) 12 paquets de café, un livre pour Théodore, etc.
.
Ne manque plus qu’une photo pour clore notre chapitre turinois… Une affiche Giubileo… Depuis notre arrivée on ne voit que ça, mais forcément, dès qu’on a l’appareil photo, on n’en voit plus. Dernière chance demain d’en faire une…
Giubileo est une entreprise de pompes funèbres qui fait de la pub tous les 200 mètres et on trouve même : « Même le cinéma international a adopté le style Giubileo »
.
Nous allons donc dire au revoir à Turin et à la prochaine fois (en espérant ne pas attendre cette fois-ci 5 ans !).
Prochaines nouvelles de la famille écureuil… la semaine prochaine, entre deux lessives (dur retour à la réalité !)
.

P.-S. : Bonne fête Lydie

.
Comme nous n’aurons pas internet demain… Tous mes vœux de bonheur à Dafoo et sa famille : les parents d’Aurore se marient !

Posté dans Sorties, Théodore | Imprimer | 3 commentaires »

Jeudi sous la pluie (chouette, un peu de fraîcheur)

02.08.2007 par Myriam.

Journée sans visite aujourd’hui. Juste une petite balade jusqu’au magasin bio pour racheter du pain « farro, kamut e girasole » épeautre, kamut et tournesol. Grâce à ça, je connais maintenant un nouveau mot… « farro ». On ne s’en sert pas tous les jours, c’est sur… encore que… leur pain est tellement bon que si on habitait là, j’irais en acheter régulièrement… ou je le ferai, mais de toute façon, il me faudrait bien de la farine d’épeautre…

En dehors du magasin bio, je n’ai pas encore trouvé de boulangerie qui fait du bon pain. On n’a que du pain qui sèche en quelques heures au goût assez insipide…

Ah, si j’avais un four…

Je me rattraperai à notre retour chez nous !

.

Sur la route, nous avons croisé un camion qui fera sans doute plaisir à tatie Chichou ! Voici le camion qui transporte le stracchino.

.

.

2e arrêt pour prendre en photo les affiches de la gay pride turinoise. Avouez que vous n’aviez pas vu les Playmobils comme ça ! On retrouve quand même le policier, l’indien et le chef de chantier… Ça ne vous rappelle rien

.

.

Et dernier arrêt pour prendre en photo une des originalités culinaires… Un restaurant faisant à la fois de la cuisine chinoise et italienne (et on en croise plein… Bizarre, bizarre !)

.

Posté dans Sorties | Imprimer | Aucun commentaire »

Journée d’art contemporain (enfin presque !)

01.08.2007 par Myriam.

Comme je suis en pleine indigestion d’art baroque, j’avais prévu de passer une matinée sous le signe de l’art contemporain.

Direction donc le P.A.V. (Parc d’Art Vivant) rue Giordano Bruno (j’adore, en dessous de la plaque de la rue il y a écrit philosophe… Ce n’est pas vraiment pour ça que je le connais, moi. C’est plutôt, car il a fini condamné au bûcher par l’inquisition…) Sauf que, arrivés devant, c’était fermé…

Voici donc ce que l’on peut voir à travers la grille… Pour en savoir plus, c’est ici.

.

.

Du coup, j’ai laissé tombé l’art contemporain et nous sommes allés voir l’exposition « Afghanistan, les trésors retrouvés ». Ça vaut vraiment le détour même si l’entrée est un peu chère…

.

.

C’est assez impressionnant de mettre en parallèle les représentations féminines présentes à l’expo et ce que l’on voit aujourd’hui des femmes afghanes…

Voici ce que dit la plaquette : « Ces trésors représentent une part importante de la mémoire et de l’identité de l’Afghanistan et révèlent que, il y a 4000 ans, ce monde était ouvert aux changements et aux idées, beaucoup plus que ce que nous pouvons imaginer. »

Je n’ai aucune photo (et c’est bien dommage), car les photos étaient interdites.

L’expo se trouve à côté des ruines du théâtre romain et à côté du dôme (où se trouve le saint suaire)

.

.

Nous sommes repartis dans notre promenade et sommes tombés sur un point info historique concernant le Mont de Piété.

Voici donc l’histoire du Mont de Piété

« Le premier Mont de Piété fut fondé en 1519 pour aider les pauvres par des prêts à faibles intérêts. En 1570 il fut repris par la Compagnia di San Paolo, qui pratiqua le crédit sur gages en concurrence avec les banques juives. Une partie des bénéfices étaient destinés à la lutte contre les minorités religieuses, aux incitations à la conversion et à la constitution de dots pour les jeunes filles. La banque San Paolo s’est affirmé au XVIIe siècle comme la plus grande puissance financière des Savoie. »

.

.

Piazza Viglongo, l’artiste américaine Nancy Dwyer a suspendu sur le mur extérieur d’une vieille maison de nombreuses plaques de tôle très fines, disposées les unes au-dessus des autres dans un mouvement de vagues.

.

.

On ne voit pas très bien, mais les plaques sont percées de longues inscriptions qui lorsque le soleil resplendit, se projettent sur le mur. Le mot « più » (plus) est écrit en 5 langues.

.

.

Le temps de remettre Théodore sur mon dos (et en passant, le papy sur le banc d’à côté a trouvé ça génial et m’a dit qu’il n’avait jamais vu une façon pareille pour porter un enfant ;-)) et nous voilà en train d’amorcer le retour.

.

Sur le chemin du retour, nous sommes arrivés piazza Solferino où se trouve la fontaine « Angelica » des Quatres Saisons et l’Atrium, la « nouvelle porte de la ville » qui a été imaginée par le cabinet d’architecte Giugiaro et inauguré en 2004.

.

Ces deux pavillons sont en bois, verre et acier.

Dans l’un deux se trouve une exposition sur les temps forts des J.O. de Turin et dans l’autre se trouve le centre multimédia d’information culturelle et touristique.

Après le repas, direction le centre-ville avec un petit bonhomme bien fatigué

.

.

Au programme, una cioccolata et un bicerin chez Mulassano puis une « petite » glace.

.

.

La cioccolata c’est du chocolat chaud très épais, onctueux comme de la crème (normal, on remplace le lait par de la crème fraîche).

.

.

Le bicerin quant à lui doit son nom au verre (le bicerin) qui est un petit verre avec manche en métal. C’est une boisson à base de café lait et chocolat.

Et voici la recette gracieusement donnée dans le guide « les rues du chocolat » :

« 1 litre de lait

70g de chocolat noir

200g de sucre

Mettez dans un pot le chocolat et noir et ajoutez lentement le lait et le sucre en remuant bien et en mijotant jusqu’’à obtenir un chocolat assez dense et sans grumeaux.

Versez dans un verre en ajoutant ensuite le café bouillant et servir bien chaud en y ajoutant de la crème fraîche au dessus. Le verre doit être transparent afin que les différents ingrédients soient visibles. »

.

Direction ensuite le glacier où j’ai redécouvert ma glace préférée

J’avais oublié que la glace au nutella et celle au chocolat (enfin, sauf celle servie à Lonno dans le bar du cousin qui elle est… inégalable) n’étaient rien comparé à la glace bacio (baiser) qui est faite de chocolat et de noisettes. Un vrai régal !

Et Théodore a eu droit à la glace de papa et à celle de maman… Bizarrement il n’avait plus du tout sommeil

.

Posté dans Sorties | Imprimer | 1 commentaire »