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Archive pour sept  

Dimanche !

Aujourd’hui, nous devions aller chez Marc et Sylvie (le parrain et la parraine de Christophe), sauf que notre voiture n’était pas bien disposée ;-) du coup, ce sont eux qui sont venus.

Comme ils sont arrivés à midi passé, Théodore avait un peu faim…

 

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On peut apprécier sur la photo la chaise haute de Théodore qui s’est transformée en chaise et table !

Théodore et Marc ont scellé leur amitié autour d’un verre ;-) avant de jouer ensemble !

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Et une fois nos invités partis, Jade a proposé un petit tour à Théodore…

 

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Mais en vrai, ils ne sont pas partis en voiture, nous sommes tous partis en balade à pied. Nous avons d’ailleurs découvert un nouvel itinéraire de balade sur la route des noix et des noisettes…

Cuisine du monde

Aujourd’hui, la cuisine de la famille écureuil s’est transformé en cuisine d’ailleurs.

Tout d’abord, pour cuisiner, il faut faire les courses… Après 2 jours de marché sous la pluie, Théodore a trouvé LA technique… Il suffit de faire les courses à l’intérieur ! Pour cela, prendre le panier en osier de maman, se planter devant le placard et remplir ledit panier… C’est pourtant simple !

 

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Opération maïs ce midi. Heureusement, Marie-Eve était là pour me dire comment préparer mon épi ! Merci internet !  Nous avons donc eu un midi canadien !  Théodore a eu un peu de mal à manger à même l’épi, mais autrement, il a bien aimé le maïs !

 

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Et ce soir… direction l’Italie avec des raviolis maison au basilic et ricotta.

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Sans mentir, c’était très bon !

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שָׁלוֹם

Après un petit voyage en train (d’ailleurs, on peut voir en arrière-plan que ça va vite ;-)),

 

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nous sommes arrivés chez la « nounou » de Théodore.

Après un repas rapide (je ne savais pas trop où j’avais cours donc je suis vite partie), direction la Catho.

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Après une petite errance dans les couloirs, j’ai pu assister à mon premier cours d’Hébreu biblique. Cela fait 7 ans que j’en rêve et ça y est :-)

Premier constat… ce n’est pas gagné, car je dois apprendre à écrire l’alphabet carré (je sais le lire, mais ne sais pas l’écrire ;-) )
Le prof nous a promis qu’en bossant bien dans un an nous saurions lire la Bible en hébreu. Forcément, je suis super motivée :-)

 

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De son côté, Théodore a passé son premier après-midi avec sa « nounou » et Aurore et visiblement ça ne s’est pas si mal passé.
Juste, en allant le récupérer, dans la rue qui fait l’angle avant la sienne j’ai entendu des pleurs que je connaissais bien… Mon loulou était en pleurs et du coup, Delphine allait à ma rencontre avec les petits.
Et ça fait trop trop plaisir de retrouver son loustic qui me tendait les bras.

En tout cas, 2h (3 avec les trajets) rien que pour moi, c’est le bonheur.

24 septembre, St Pacifique

Aujourd’hui, c’est la saint Pacifique (en fait il y a 2 saints Pacifique, celui là, et un fêté le 10 juillet).

En dehors d’être le prénom d’un de mes aïeuls, c’est aussi un des prénoms qu’aurait dû avoir Pierre.

Je l’ai oublié au moment de la déclaration (en salle d’accouchement, alors qu’on venait de me filer le médoc pour couper la montée de lait, que tout le monde s’agitait autour de moi et que, dans un mouvement de lucidité, j’ai intercepté la sage femme qui était en train de remplir les papiers de déclaration avec seulement Pierre comme prénom. Heureusement, j’ai pu lui dire que ce n’était pas Pierre, mais Pierre Jean Yves, mais dans l’histoire, j’ai zappé Pacifique (Christophe n’était pas là et du coup, je n’ai pas osé))

Tant pis, même si cela est dommage que cela ait été fait dans la précipitation. Même si j’imagine que la sage femme voulait nous épargner cela, c’est quand même dommage de nous avoir privé d’un des rares actes qu’en tant que parents nous pouvions faire pour notre fils.

 

PS : On va en profiter pour souhaiter la bienvenue à Thibaut, le tout-nouveau tout-beau cousin de Théodore, petit frère de Lauriane, arrivé aujourd’hui même ! On va avoir une sacrée bande de petits filous dans quelques années !

Week-end papy et mamys

Ce week-end, Théodore a pu profiter de ses grands-parents.

Samedi, après l’écho d’Achille, la visite aux jardins de Cocagne et un passage en courses pour faire le plein du frigo et récupérer des trucs pour Sylvie, il était déjà 13h30 et on avait faim… du coup… on est allés chez mamie Odile pour s’inviter à manger (on avait de quoi manger pour ne pas faire trop « pique-assiettes »). Et arrivés là-bas, 2 voitures inconnues… Christophe a cru reconnaître la voiture de Claire et… effectivement, Claire et Clément, ainsi que les parents de Clément étaient à table… Du coup, on s’est invités ;-) Dommage, nous n’avions pas pris l’appareil photo.

Aujourd’hui, ce sont papy et mamy qui sont venus manger à la maison.

Au programme, balade, ramassage de noix, noisettes et mûres, puis mise en sac de la cueillette pour donner à papy et mamy (puis vidage du sac durement rempli dans le panier… Tout à recommencer…),

 

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essayage de chaussures,

 

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café

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et détente !

 

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Et une fois papy et mamy partis, re-balade en famille !

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Des nouvelles d’Achille

Samedi matin, rendez-vous au cabinet de radiologie pour mon écho.

Pendant que Théodore hurlait, car sa maman n’était plus dans la salle d’attente avec lui, moi, j’étais à plat ventre sur la pointe des pieds (oui oui, ça paraît bizarre, mais véridique).

Au final, à l’écho ce n’est QU’une grosse tendinite (tendon droit 5 mm, tendon gauche… 9 mm).

Bien soulagée donc de ne pas avoir de déchirure même partielle ;-)

 

Bientôt la rentrée

Ça y est, j’ai pris ma décision et je commence la fac mardi prochain.

J’aurai donc 2 h par semaine de cours d’Hébreu biblique :-) Ça va être chouette…

Le seul problème… qu’est-ce que je fais de Théodore ?

Et nous avons trouvé une solution. À partir de mi-octobre, c’est mamy Christine et pap’Yves qui vont le garder. Mamy s’est inscrite à la fac et aura cours le mardi de 10 à 12 et de 16 à 18… Et moi de 14 à 16… Donc c’est tout bon… Papy fera la jonction (moi je serai à la Catho et maman à Lyon 3)

Mais d’ici octobre, il me fallait une nounou. Dafoo va donc garder Théodore. Hier, nous sommes allés chez elle pour « voir ». Tout s’est bien passé avec mademoiselle Aurore même si les deux loustics se sont un peu chamaillés.

 

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En plus, nous sommes allés au parc et Théodore s’est bien amusé ;-)

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Le soir, moins drôle… visite des 18 mois… avec 2 vaccins pour le petit père…
Ouille ouille ouille… Du coup, gros câlin avec papa pour se remettre de ses émotions pendant que maman parlait de son problème de tendon.

J’ai donc fini sur la table d’auscultation pour montrer ma cheville (et me faire torturer)… Et quand mon preux chevalier de petit garçon a vu que me le médecin me faisait mal, il a sauté des genoux de son papa et est venu jusqu’à moi pour me secourir :-)

Résultat des courses pour moi… j’ai une écho à faire, car il y a une suspicion de déchirure partielle du tendon (je peux avoir mal). D’ici confirmation du diagnostique, je dois éviter de trop solliciter le tendon… Adieu donc les sauts dans les talus pour aller cueillir les mûres.

Mais bon, ça ne nous empêche pas de trouver quelques mûres à portée de main et de ramasser par terre noix et noisettes !

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P.S. :

Bon anniversaire à tonton Jean-Christophe (dimanche), mamy Odile (lundi) et Madyson (aujourd’hui). Prochaine date anniversaire, lundi pour la naissance du petit frère ou de la petite soeur de Lauriane.

Dimanche en famille

Avec des copains nous avons passé la journée à Taizé.

L’occasion pour le papa et son fiston de prendre du temps pour eux.

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Rugby

 

À Valsonne, le rugby ne se joue pas avec un ballon difforme, mais avec un potimarron !

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Une bonne action

Ajout du 17 septembre :


Je prends juste quelques instants pour éclairer certains points de cette démarche (mais je comprends parfaitement que certains ne soient pas « réceptifs » à cette action).

 

Cette pétition a été lancée par une maman ayant perdu son enfant in utero.

Il faut savoir qu’en France, à partir de 5 mois et demi de grossesse,

-un enfant qui meurt in utero est inscrit sur le livret de famille (déjà un grand pas de franchis),

-par contre, ce même enfant n’a pas de nom de famille (pour rappel, un nom de famille est donné du moment où l’on a une personnalité juridique, et cette personnalité juridique s’acquière à la naissance et se perd à la mort. Dans le cas d’enfant mort in utero, la mort à lieu avant la naissance donc pas de personnalité juridique et pas de nom de famille),

-pas d’acte de naissance ni d’acte de mort (juste un acte d’enfant né sans vie),

-le père n’a pas le droit à son congé paternité (qui lui ferait le plus grand bien pour se remettre et accompagner sa femme) puisque son enfant n’est pas né (il n’y a pas d’acte de naissance), et n’a pas le droit aux jours pour le décès d’un enfant puisque l’enfant n’étant pas né, il ne peut être mort.

-La filiation avec le père n’est pas établie. Cette enfant, d’après l’acte d’enfant né sans vie est juste l’enfant de la mère.

 

La demande d’un « mot » va plus loin qu’un simple terme. C’est un premier pas vers la reconnaissance de ces parents qui aux yeux de la société ne sont, à l’heure actuelle, rien.

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Beaucoup ont déjà du recevoir un courriel de notre part mais au cas où nous aurions oublié quelqu’un, nous remettons ici l’info.

 

Une « mamange » (terme non officiel pour désigner une maman ayant perdu son enfant) a contacté l’Académie Française pour leur proposer un nouveau mot afin de faire reconnaître (un peu) notre statut.
Nous ne sommes pas fans du mot « désenfanter », mais… c’est un bon début et si cela peut faire changer les mentalités, alors nous aurons tout gagné.

Vous pouvez soit renvoyer ce courriel à Francine (pour l’adresse contactez-nous)
soit le lui envoyer par voie postale : Mme VERVICK Francine 5, rue d’Elva 02800 TRAVECY

Merci à tous ceux qui donneront bon accueil à cette initiative.

Myriam et Christophe

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NOM - Prénom
Adresse
Nº de Tél.
Lieu
Date

Messieurs les Membres de l’Académie française,

J’ai l’honneur de vous écrire cette lettre afin de soutenir la proposition de Mme VERVICK Francine qui souhaite que l’adjectif « désenfanté » figure dans le dictionnaire de la langue française.

En effet, il s’avère que cet adjectif n’existe pas alors qu’il est, depuis un certain temps déjà, entré dans l’usage lorsque l’on parle de parents qui ont perdu un (ou plusieurs) enfant.

Comment arriver à faire tomber les tabous envers tout ce qui concerne le décès d’un enfant si le statut de ses parents n’est pas reconnu puisqu’il n’a pas de qualificatif !

Pour le décès d’un mari ou d’une épouse, on parle du veuf ou de la veuve ; pour le décès des parents, on parle de l’orphelin. Et pour le décès d’un enfant… rien !

J’adhère à la démarche de Mme VERVICK Francine car le bien-fondé de sa demande paraît tout à fait justifié et comblera un réel manque ressenti actuellement. Si vous estimez que le terme « désenfanté » n’est pas adéquat, un autre terme désignant les parents orphelins sera le bienvenu. L’important pour ces parents est d’avoir un mot pouvant les désigner et par cela exister puisque jusqu’à présent, une mère ou un père orphelin n’a pas de reconnaissance dans la société. L’enfant n’étant pas là, la société leur refuse le titre de parents.

J’attire aussi votre attention sur le fait que dans les forums de discussions concernant les parents endeuillés, les termes « mamange », « papange » et « parange » sont rentrés dans le vocabulaire « courant ».

Veuillez croire, Messieurs les Membres de l’Académie française, en l’assurance de ma très haute et respectueuse considération.

Signature

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