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Une bonne action

Ajout du 17 septembre :


Je prends juste quelques instants pour éclairer certains points de cette démarche (mais je comprends parfaitement que certains ne soient pas « réceptifs » à cette action).

 

Cette pétition a été lancée par une maman ayant perdu son enfant in utero.

Il faut savoir qu’en France, à partir de 5 mois et demi de grossesse,

-un enfant qui meurt in utero est inscrit sur le livret de famille (déjà un grand pas de franchis),

-par contre, ce même enfant n’a pas de nom de famille (pour rappel, un nom de famille est donné du moment où l’on a une personnalité juridique, et cette personnalité juridique s’acquière à la naissance et se perd à la mort. Dans le cas d’enfant mort in utero, la mort à lieu avant la naissance donc pas de personnalité juridique et pas de nom de famille),

-pas d’acte de naissance ni d’acte de mort (juste un acte d’enfant né sans vie),

-le père n’a pas le droit à son congé paternité (qui lui ferait le plus grand bien pour se remettre et accompagner sa femme) puisque son enfant n’est pas né (il n’y a pas d’acte de naissance), et n’a pas le droit aux jours pour le décès d’un enfant puisque l’enfant n’étant pas né, il ne peut être mort.

-La filiation avec le père n’est pas établie. Cette enfant, d’après l’acte d’enfant né sans vie est juste l’enfant de la mère.

 

La demande d’un « mot » va plus loin qu’un simple terme. C’est un premier pas vers la reconnaissance de ces parents qui aux yeux de la société ne sont, à l’heure actuelle, rien.

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Beaucoup ont déjà du recevoir un courriel de notre part mais au cas où nous aurions oublié quelqu’un, nous remettons ici l’info.

 

Une « mamange » (terme non officiel pour désigner une maman ayant perdu son enfant) a contacté l’Académie Française pour leur proposer un nouveau mot afin de faire reconnaître (un peu) notre statut.
Nous ne sommes pas fans du mot « désenfanter », mais… c’est un bon début et si cela peut faire changer les mentalités, alors nous aurons tout gagné.

Vous pouvez soit renvoyer ce courriel à Francine (pour l’adresse contactez-nous)
soit le lui envoyer par voie postale : Mme VERVICK Francine 5, rue d’Elva 02800 TRAVECY

Merci à tous ceux qui donneront bon accueil à cette initiative.

Myriam et Christophe

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NOM - Prénom
Adresse
Nº de Tél.
Lieu
Date

Messieurs les Membres de l’Académie française,

J’ai l’honneur de vous écrire cette lettre afin de soutenir la proposition de Mme VERVICK Francine qui souhaite que l’adjectif « désenfanté » figure dans le dictionnaire de la langue française.

En effet, il s’avère que cet adjectif n’existe pas alors qu’il est, depuis un certain temps déjà, entré dans l’usage lorsque l’on parle de parents qui ont perdu un (ou plusieurs) enfant.

Comment arriver à faire tomber les tabous envers tout ce qui concerne le décès d’un enfant si le statut de ses parents n’est pas reconnu puisqu’il n’a pas de qualificatif !

Pour le décès d’un mari ou d’une épouse, on parle du veuf ou de la veuve ; pour le décès des parents, on parle de l’orphelin. Et pour le décès d’un enfant… rien !

J’adhère à la démarche de Mme VERVICK Francine car le bien-fondé de sa demande paraît tout à fait justifié et comblera un réel manque ressenti actuellement. Si vous estimez que le terme « désenfanté » n’est pas adéquat, un autre terme désignant les parents orphelins sera le bienvenu. L’important pour ces parents est d’avoir un mot pouvant les désigner et par cela exister puisque jusqu’à présent, une mère ou un père orphelin n’a pas de reconnaissance dans la société. L’enfant n’étant pas là, la société leur refuse le titre de parents.

J’attire aussi votre attention sur le fait que dans les forums de discussions concernant les parents endeuillés, les termes « mamange », « papange » et « parange » sont rentrés dans le vocabulaire « courant ».

Veuillez croire, Messieurs les Membres de l’Académie française, en l’assurance de ma très haute et respectueuse considération.

Signature

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