Les Épis noirs ou le monde à l’envers

Hier, reprise de la saison culturelle de Tarare.

Nous voici donc au théatre pour la première représentation de l’année.

Après notre traditionnel resto en amoureux (comprendre un kébab ;-)), histoire d’abuser un peu de notre nounou, nous voici à notre place. Changement cette année, nous sommes sur le coté.

Le fascicule présente ce spectacle ainsi :

“Ils vont jouer l’Odyssée d’Homère et peut-être plus épique encore, l’Odyssée de leur création. Ils sont là pour jouer dans la cour de (ré) création à la guerre et à l’amour. Ils vont pousser vers le haut leurs émotions pour raconter le monde, le théatre et l’humain dans ce qu’ils ont de plus profondément vivant. Pierre Lericq a écrit une farce musicale à hauteur d’homme et d’yeux (Dieu?) pour se rire de notre condition d’homme. Dans sa poésie comique, il ronge les vers d’Homère pour se les approprier dans une naïveté qui n’exclut pas la conscience.”

Avec ça, dur de savoir ce qui nous attend…

Première surprise, la salle est remplie de jeunes… On saura lors du mot du directeur du théatre que ce sont des lycéens qui grâce à la carte MRA, bénéficient de places gratuites ou à tarif réduit au théatre.

Bref, le spectacle commence et là, nous sommes embarqués dans leur monde. Un monde fait de musique (avec 3 musiciens de talent), de chant, de comédie, de jeux de mots à 2 balles mais qui nous font tellement rire…, de danse, etc.

Un spectacle qui donne la pêche en ce début d’année et qui laisse présager une bonne, très bonne saison…

Spectacle qui s’est terminé autour d’un verre servi par les comédiens… Parade qu’ils ont trouvé pour qu’on les laisse enfin descendre de scène car les applaudissements ne finissaient plus…

Spectacle qui donnera très certainement aux lycéens envie de revenir…

Et spectacle qui me donne envie de lire l’Odyssée d’Homère (bon, pas tout de suite, quand j’aurai passé les partiels…)

Seul point négatif… la musique couvrait parfois les chants et répliques (il faut bien qu’il y ait un point négatif, autrement, on pourrait croire qu’on est payé par la production !)

Bref, nous sommes sortis enchantés avec des répliques de légende dans la tête… “La Muse gueule à l’apéritif” ou “C’est quand on se traîne aux pieds des gens qu’on sent leur vraie nature”

Cet article a été posté le 19.10.2008 à 8:08 et est classé sous Spectacles, Christophe, Myriam, Sorties. Vous pouvez consulter toutes les réponses à cet article via le flux RSS 2.0. Vous pouvez laisser une réponse ou effectuer un trackback à partir de votre propre site.

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