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Le mercredi, on est content quand il est fini !

Ce n’est pas le cas de tous les mercredis, mais hier… Pour preuve, il m’a fallu 24h pour m’en remettre ;-)

Le mercredi, dans notre bled paumé, c’est le jour de la poissonnière. Avec l’arrivée des beaux jours, nous pouvons reprendre notre promenade hebdomadaire en allant au village pour acheter notre poisson et notre pain (depuis qu’on a une boulangerie, qu’est-ce qu’on mange comme pain… et surtout, qu’est-ce qu’on utilise moins de farine ;-))

Hier, départ pour aller au village. Théodore décide de prendre son vélo, Clémence un chariot a tirer et tous les 2 leurs casques. Pour ne pas avoir à aller en casque jusqu’au village, je prends les clefs de ma voiture pour les poser dedans le temps de l’aller-retour. J’en profite pour attraper le réhausseur de Théodore pour le poser dans la voiture afin de ne pas avoir à le chercher quand on en aurait besoin. Rien de bien extraordinaire en somme.

On arrive au pré, Théodore essaie de garer son vélo dans le tipi, mais comme il déborde, il décide d’aller le garer vers ma voiture. On repart donc et là… boum badaboum, Clémence se casse la figure et tape le nez contre le bitume. Nez en sang, hurlements stridents (normal). J’éponge comme je peux avec des mouchoirs et lui propose de rentrer… Non, elle veut aller voir la poissonnière.

On pose tout le bazar dans la voiture, je revérifie l’état du nez (au cas où les saignements reprendraient… je me voyais déjà passer le reste de la matinée aux urgences) et propose qu’on y aille en voiture. Proposition acceptée.

Je laisse les grands, retourne à la maison avec Agathe pour attraper son siège-auto et une lingette humide (pour redonner figure humaine à Clémence) et on retourne à la voiture…

Là, Théodore est terrorisé, car il reste un bout de toile d’araignée au-dessus d’où il est assis (oui, ma voiture sert très peu… mais une toile d’araignée c’est mieux que le nid de guêpes et le nid d’oiseaux qu’on a déjà eu…) et Clémence stoïque malgré de grosses larmes.

Je laisse Agathe à Théodore le temps d’accrocher le siège. Manoeuvre qui aurait dû être très facile puisqu’à l’avant les ceintures sont à enrouleur (contrairement à l’arrière où c’est une vraie galère…)… Sauf que rien n’est simple, la ceinture est trop courte, impossible de l’accrocher en la passant là où elle devrait sur le siège-auto… (Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas…).

Me voilà donc à annoncer à tout le monde que s’ils veulent du poisson, il faut y aller à pied, que je ne peux pas installer Agathe… on referme la voiture (quand même, il y a 3 sièges-auto, ça a dû doubler son prix) et on repart vaillamment…

1h après notre départ initial de la maison, nous sommes enfin arrivés devant le camion (qui allait partir). Normalement, en traînant, on y est en moins d’1/2h. Pendant qu’on faisait nos achats, Clémence a trouvé moyen de démonter le camion en retirant la barre verticale qui tient l’auvent (visiblement, normalement, ça ne doit pas bouger… C’est quoi déjà la phrase familiale à propos des brises-fer ?)

On passe sur le retour à la maison (avec chute sur les fesses de la même cascadeuse), sur les mini poissons panés en forme de poisson qu’ils n’ont pas voulu manger (sauf la queue pour Clémence) parce que ce n’est pas du vrai poisson (alors, pourquoi en avoir voulu ?) et on arrive à l’autre drame de la journée…

Dans l’après-midi, ils jouaient tous les deux au ballon dehors, tout d’un coup je les entends courir le long de la maison de la voisine puis plus rien, puis des « maman » et surtout Théodore qui pleurait. Sachant qu’en bas de la maison il y a une rivière, j’ai vite posé Agathe pour aller voir ce qui avait pu se passer…
Entre deux sanglots, j’ai appris que le ballon de papa était tombé dans la rivière parce qu’il ne courait pas assez vite pour le rattraper et que le courant l’avait emporté là-bas… Drame absolu parce que c’était le ballon de papa… J’ai eu beau lui dire que ce n’était pas grave, qu’on préférait que ce soit le ballon plutôt que lui ou sa soeur, rien à faire… Il a fallu appeler Christophe au travail pour lui dire. Et une fois raccroché, Théodore voulait qu’on le rappelle pour lui dire qu’il ne pourrait plus jouer avec (histoire qu’il comprenne bien l’aspect définitif de la chose ;-))…

Et on a eu droit à « le ballon de mon papa il va arriver à la mer ». Merci donc aux personnes habitant vers la mer de vérifier si le ballon n’arrive pas chez eux… Et toutes nos excuses pour la pollution occasionnée !

La journée d’aujourd’hui a été un peu plus calme… Clémence a raconté à tout le monde qu’elle s’était cassée le bout du nez et que le ballon était parti à la mer… Et elle est revenue à la maison en me disant qu’elle avait trouvé une grappe de raisin… enfin, un brin de muscari ;-)

2 réponses pour “Le mercredi, on est content quand il est fini !”

  1. criss indique :

    Dur dur la journée!
    Que d’émotion…

  2. Petitefleur indique :

    Je suis ko, rien qu’en te lisant!

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