16.04.2010 par Myriam.

Premier jour de vacances tous les quatre avec un goûter au jardin pendant que l’on regardait papa travailler.

D’ailleurs, que fait-il ?

Il utilise son nouveau joujou pour nettoyer le jardin des branchages indésirables et les transformer de manière à pailler notre nouvelle barrière.

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16.04.2010 par Myriam.

Samedi dernier, nous sommes partis chez grand-mamy puisque le dimanche nous allions à l’anniversaire-surprise de ma plus jeune tante.
Là-bas, nous avons retrouvé papy et mamy qui ont initié Théodore à la fabrication du sirop de sucre (avec les proportions astronomiques de papy Modeste :-)), fait une chasse aux oeufs dans le jardin (encore… elles passent sur plusieurs semaines les cloches chez nous; et il paraît même qu’elles vont remettre ça dans quelque temps quand les Réunionnais vont venir)  et surtout, ils ont pris un bain dans une vraie baignoire (et pas dans le bol comme Théodore a appelé notre baignoire de poche).

Le lendemain direction la fête-surprise. L’occasion de présenter la petite Clémence à la grande Clémence, mais aussi de retrouver beaucoup de cousins. Ça fait du bien de se voir en dehors des enterrements.

Lundi, Christophe est rentré à l’aube (enfin presque, le soleil était déjà debout) pour commencer sa semaine sans nous. Théodore, Clémence et moi sommes restés chez grand-mamy.  Papy et mamy, eux, sont partis après le repas ce qui a permis à Théodore d’aller se balader avec papy et de rencontrer une copine de grand-mamy, Courgette, qui lui a donné 2 sous (en vrai, c’est Georgette !).
Avec ces deux sous, il a pu s’acheter un livre et surtout, faire un tour de manège dans un hélicoptère qui s’envolait. Que du bonheur !

Nous avons profité de notre séjour pontissalien pour passer du temps avec grand-mamy et… la surveiller ! Si vous voulez être sur que grand-mamy prend au choix ses médicaments/sa canne/mange correctement, il suffit de mettre un Théodore avec elle. Il n’a pas arrêté de vérifier qu’elle finissait son assiette (ce qui est un peu gonflé quand même quand on sait les problèmes qu’on a avec lui pour lui faire manger certaines choses), qu’elle prenait les médicaments et nous avons eu droit plusieurs fois par jour à des « Et elle est où ta canne ? ».  Je pense qu’elle doit se reposer les oreilles aujourd’hui sans Théodore qui lui parle à longueur de journée !

Les prochains squatteurs découvriront que Théodore a personnalisé la chambre en se faisant un coin dodo à lui. C’est peut-être ce qui a aidé à ne pas avoir trop de difficultés à dormir.

Surprise pendant notre séjour, nous avons eu de la neige. Ce n’était pas une si grande surprise que ça, car j’avais amené les bottes de neige de Théodore ! En fait, il a juste neigé, mais ça n’a pas tenu.
Juste avant de partir hier, nous avons fait une dernière balade en ville et je me suis acheté une horloge… Quand j’en ai parlé à Anne, elle, a tout de suite su comment elle était. Il va falloir patienter un peu pour la découvrir, elle était trop volumineuse (mais non, ce n’est pas une comtoise) pour que je m’amuse à la prendre dans le train. Elle est donc restée chez mamy (enfin, grand-mamy pour Théodore) et mes parents me la ramèneront. Théodore lui, a pu faire un dernier tour d’hélicoptère avant de rentrer préparer nos affaires et partir… à la gare pour pique-niquer.

À midi vingt nous étions à la gare sachant que notre train (qui au final était un car (pas un bus car il avait un coffre pour les bagages ;-)) ne partait qu’à 13h48. C’était impossible de rester plus longtemps chez grand-mamy. Ça faisait deux jours que Théodore voulait rentrer et que je le faisais patienter en lui disant que le train n’avait plus de piles… mais juste le nôtre puisque de la fenêtre on voyait passer les autres trains. Bref, on a donc fait une pause casse-croûte à la gare avec… en plus… attention, ça va paraître insignifiant pour beaucoup, mais pour Théodore ça a son importance…. un pipi debout contre un arbre puisque les WC étaient indisponibles. On rigole, mais ce n’est pas si simple que ça surtout qu’il fallait qu’il fasse super attention de ne pas se mouiller, car je n’avais pas de rechange pour lui (pour partir « léger » (c’est beaucoup dire, on va dire moins lourd) tout le linge (sale et propre) des petits est resté sur place)

Notre épopée ferroviaire a commencé (et la galère aussi). En vrai, ça aurait pu être pire. J’ai beaucoup de chance d’avoir des enfants qui sont quand même cool même si un peu bruyants parfois (quand on joue à « celui qui voit des vaches en premier » tout le wagon le sait) et nous avons eu beaucoup de chances de toujours trouver des personnes adorables pour nous aider à monter ou descendre le sac, à aider Théodore a descendre du train quand le marche-pied était trop haut, à garder Clémence quand il a fallu aller aux WC (au bout de 4h, ça devenait urgent), etc. Si j’avais eu des doutes sur la nature humaine, après un voyage comme ça, je sais qu’il existe encore des gens adorables et ne demandant qu’à rendre service (et pas uniquement parce que je devais faire pitié avec une poussinette dans l’écharpe, un méga sac à dos (dans le dos ;-)), un petit garçon dans une main et le sac de provisions dans l’autre main).

Dans la série des bons mots de Théodore, il m’a demandé où on allait faire l’accouchement du train… Il s’agissait bien sûr de savoir où nous allions faire le changement de train !

Quand on est arrivé à Villefranche (après un changement de billet pour éviter l’arrivée à Lyon), il était temps. Je crois qu’on n’aurait pas tenu 1/2 heure de plus. Ça faisait 6h que nous étions sur les routes et nous en avions franchement marre (en plus, on n’avait plus d’eau dans nos bouteilles donc il fallait qu’on arrive). Finalement, ça s’est bien passé, mais je ne recommencerai pas tous les jours !

Clémence, elle, a retrouvé son papa et lui a fait tous les sourires qu’elle a gardés pour elle durant une semaine… et… nous a fait peur pour la suite… Qu’est-ce qu’elle parle ! Déjà que si elle suit le chemin de son frère ça va être dur pour nous, mais alors si c’est pire… on va fait exploser la consommation française de cachets d’aspirine !
Nous sommes à la maison, épuisés mais contents d’être de nouveau tous ensemble et de profiter de nos vacances en famille

Seule contrariété du moment… mon petit-cousin est né cette nuit. Non pas que je ne sois pas contente de son arrivée, mais si ça avait été un jour plus tôt, j’aurais pu me débrouiller pour aller le voir. Bienvenue à Mathieu ! (et hier c’est Antoine qui est né chez la marraine de Théodore et le parrain de Pierre).

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