11.02.2008 par Myriam.

Comme nous sommes de véritables routards, nous sommes partis ce week-end à Nuremberg, à la base pour aller au salon du jouet.

Première étape, laisser Théodore chez papy et mamy pour un week-end chez tata Julie et tonton Jean-Christophe. (photos à suivre sans doute)
Deuxième étape, se rendormir après le réveil à 4 h du mat ‘ (enfin, la non-nuit puisque Théodore n’avait pas dormi) et surtout, se réveiller à temps pour le rendez-vous chez Sylvie et Xavier, vendredi matin à 9 h.
Troisième étape, dans la joie et la bonne humeur, partir pour l’Allemagne en franchissant la frontière, la barrière de la langue, en bravant les bouchons grâce à nos deux GPS.

Vendredi soir, arrivée à l’hôtel.

Suite aux déviations préconisées par nos GPS pour éviter les bouchons, nous sommes arrivés quasi 12h après être partis… Le temps de poser nos bagages, direction le resto pour notre premier dîner allemand.
Première épreuve… Comprendre la carte…

Deuxième épreuve, commander de l’eau plate…

Malgré l’aide de Freddy, nous n’avons pu avoir qu’une seule fois de l’eau plate, dans un resto italien… Les autres fois, il a fallu que j’avale de l’eau de mer à bulles, en essayant de ne pas concurrencer mamy pour les grimaces (a priori, je frôle la première place !).

Puis petit moment de détente, direction le bar de l’hôtel pour un petit tournoi de fléchettes.
Attention, regardez bien cette photo, c’est la seule où vous verrez Xavier debout !

Samedi, direction le salon après un petit déjeuner plein de bonne humeur (rien que pour ça j’ai adoré prendre un chocolat chaud !).

Comme nous (Sylvie et moi), ne devions faire qu’un jour de salon, les hommes nous ont accompagné dans la partie jouets en bois (pour rappel, eux venaient pour le modélisme). Nous en avons pris plein les yeux et retenu plein d’idées.
Sylvie et moi avons joué au jeu des cartes de visite. Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit de récupérer un maximum de cartes de visite pour un collègue de pap’Yves qui les collectionne, tout en ne se faisant pas harponner par un vendeur qui au mieux nous aurait parlé anglais (enfin au mieux… pas pour moi), au pire, allemand ou chinois (enfin, chinois, japonais, thaïlandais, etc.) . Récolte du jour, une centaine de cartes dans tous les formats, du sac de voyage à l’épée en bois (nous en avant pris en rab ‘ pour le club des « T » (Thibaut, Thomas et Théodore)) en passant par la pochette de farces et attrapes, la pastille de colorant pour bain et de banales cartes en carton… Bonne récolte donc… (et il faut aussi ajouter, les objets publicitaires, doudou, bouillottes coeur en noyaux de cerises, stylos, etc.). Et le clou de la journée… un homme en cage porté par un singe !

Journée nettement moins drôle pour Xavier qui a débuté une grippe et a été ramené à l’hôtel par son chauffeur personnel… Nous avons donc fini la journée à trois, pendant que celui qui venait pour le travail était au fond du lit…
Mais comme nous ne nous laissons pas abattre, après le salon, alors que nous en pouvions quasi plus marcher, nous avons profité de la piscine de l’hôtel…

Le bonheur, suivi bien sûr de notre partie de fléchettes (pour l’occasion, passage dans une grande surface pour racheter fléchettes et ailettes…).
Nous avons malgré tout pensé au malade en lui apportant un nouveau T.Shirt pour remplacer son pyjama… Et deux bretzels en forme de coeur… (Qui n’ont pas été mangés, Xavier est un yaourt-phage, et nous l’avions oublié…)
Dimanche, visite de la ville de Nuremberg…

Et comme Xavier n’était pas là, nous ne sommes pas allés visiter le lieu où s’est tenu le procès ni tous les lieux ayant trait à cette période de l’histoire…

À la place, nous avons visité des églises (je suis toujours aussi étonnée de voir les saints représentés avec leur objet de supplice… Certes, ça permet de les reconnaître, mais ne représenter St Laurent qu’avec sa grille de barbecue, car il a été « grillé » (pour info, c’est le patron des rôtisseurs…) c’est un peu réducteur…), vu quelques fontaines et surtout, avons eu un grand moment de solitude quand arrivé à notre point de départ, nous n’avons pas retrouvé la voiture… Nous nous imaginions déjà devoir appeler la fourrière (en allemand, trop trop facile !)… Au final, la voiture était juste quelques pas derrière nous… Ouf !

Place du marché, se trouve la « belle fontaine »

dont l’attrait réside dans un anneau d’or non soudé qu’un apprenti aurait placé à l’insu de son maître dans la fontaine. Le tourner entre ses mains porterait chance… Et vu le nombre de personnes qui attendaient pour le tourner, la légende est connue !

Nous, nous avons apprécié les « fleurs »,

les anges,

l’écureuil

et la maison souriante juste derrière !

Dans l’église Notre Dame (construite sur une ancienne synagogue, c’est pour ça qu’au sol se trouve une étoile de David et que le tabernacle à la forme d’une Torah),

se trouve une représentation de Jésus allant à l’école. Impossible de prendre une photo nette et personne à qui acheter les cartes postales, du coup, voici une photo de la carte…

La fontaine du mariage est… effrayante… Elle est basée sur un poème de Hans Sachs… Si quelqu’un l’a, j’aimerai ben le lire… Peut-être que ça me permettra de comprendre cette « horreur »… Parce que la vision de la vie conjugale… Beurk ! C’est une ôde à la vie de célibataire !

Avant notre traditionnelle partie de fléchettes du soir, nous avons profité de notre passage au resto pour demander un yaourt pour notre grand malade… Bien sûr, il n’y en avait pas sur la carte (ça aurait été trop facile) du coup, nous en avons eu un de la réserve personnelle du resto…

À propos du resto… Si une épidémie de grippe se déclare là-bas c’est de la faute de Sylvie qui a joué à « buvons tous au même verre de bière » (verre contenant 1 litre de bière) avec la table d’à côté… Comme elle commençait déjà à être malade, il est possible qu’une épidémie se déclare…
Nous avons mangé de la « pute »… Depuis la veille nous cherchions à savoir de quoi il s’agissait et pour en avoir le coeur net, nous avons pris un plat de « pute » et après dégustation, avons donc validé « dinde »… Après vérification auprès de notre dictionnaire perso (Freddy), il s’agit d’un animal à 2 pattes avec le nez rouge et qui crie tout le temps… Dinde était donc la bonne réponse ! La note de téléphone entre Sylvie et son père risque d’être importante… La prochaine fois, nous ferons des économies en l’emmenant avec nous !

Lundi a sonné l’heure de notre retour… Le dur retour à la réalité… Demain Christophe part à Paris, moi je vais en cours (et je n’ai toujours pas recopié mon devoir…)…
Au final, Xavier semble aller un peu mieux, Sylvie ne va pas fort, et nous, nous tenons vaillamment le choc (pourvu que ça dur…)…

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07.02.2008 par Myriam.

Aujourd’hui, nous avons fait nos premiers semis.
Les graines d’aubergines sont semées, reste plus qu’à avoir plus de chance que l’an passé… En clair, que les limaces nous lâchent un peu !
Théodore a mis la main à la pâte en remplissant de terre les godets de tourbe puis en mettant les graines.

Les godets sont maintenant sous serre pour que les petites graines soient bien au chaud et poussent bien.

Pour les jardiniers en herbes, c’est aussi le moment de semer les poireaux et les tomates, le poivrons (nous avons abandonné l’idée ici !), les carottes, etc.
Panne de graine de tomates ici, mais j’espère bien me rattraper dans une semaine tout pile avec la variété qui a un nom très adapté au 14 février (la Saint Pierre bien sûr !)

La suite de la matinée a été nettement moins drôle, puisque Théodore a voulu utiliser la bouilloire électrique comme arrosoir et a décidé d’arroser le carrelage de la cuisine tout en marchant bien dans l’eau avec ses bottes pleines de terre… L’avantage, c’est que quand je vais passer la serpillière, je vais voir une différence…

Ps : C’est le nouvel an chinois !

Bonne année du rat à Martin et Annecéline, année qui sera très heureuse pour eux

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06.02.2008 par Myriam.

Je viens d’apprendre ça il y a quelques minutes.
Depuis le 9 janvier, les papas d’enfant né sans vie auront droit au congé paternité (et n’auront pas besoin d’un arrêt maladie fait par un médecin compréhensif)
Et tout nouveau… ça date d’il y a 2 h..
Un foetus né sans vie peut désormais être déclaré à l’état civil quelque soit son poids (jusqu’à présent, il devait peser 500 grammes). Le texte ici.

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06.02.2008 par Myriam.

Lundi soir, direction Bar-le-Duc pour un arrêt sur la route de Metz.
Visite nocturne de la maison/demeure/résidence du secrétaire de préfecture. La maison est beaucoup trop grande pour moi (vertiges pas possibles une fois arrivée au 3e étage…), mais le jardin a l’air super ! Il faudra revenir pour le voir sans la pluie et de jour et surtout, y aller une fois ou Thomas, Carine et Lucile seront là. C’est quand même dommage de profiter de la maison sans les voir.
Théodore a adoré la salle de bain… On peut faire pipi en se voyant dans la glace (enfin uniquement quand on est sur le pot … Pour les grands, c’est plus intime !)

Mardi matin, direction Metz pour l’enterrement de mamie Paula.

Notre premier enterrement juif… Et là, j’ai ressenti ce que devaient ressentir mes parents lorsque la messe était en latin… Et dire que j’en suis à ma 4e année d’hébreu… J’ai quand même pu déchiffrer les tombes… Facile quand on a les noms et prénoms écrits en français dessous !
Nous (enfin, moi, mais je pense que pour les autres goyim c’étaient pareil), n’avons pas tout compris ce qui a été dit ou fait… Heureusement, l’oraison a eu lieu en français !

Nous ne sommes pas restés manger car il aurait fallu rester 7 jours sur place… Et on devait vraiment rentrer !

Direction donc un resto avec papy et mamy !

Avant de poursuivre nos chemins, les uns vers Besançon les autres vers Valsonne !

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01.02.2008 par Myriam.

Mercredi a été placé sous le signe du « je me sers de mes mains pour “créer” ».

Opération création des costumes pour le carnaval de l’école et cuisine.
Pour les costumes, le mot d’ordre était « recyclage »… Nous avons donc recyclé.
Pour Thomas, un déguisement de canard

et pour les autres… pour ne pas gâcher l’effet de surprise, les photos viendront plus tard.

Opération cuisine ensuite avec 3 marmitons sous mes ordres… Et Thomas qui continue à m’appeler « Miam-miam ».

Théodore a vite lâché l’affaire avec le batteur à oeufs puisqu’il avait quelque chose de bien plus important à faire… manger !
Mais tous les trois ont fait la plonge !

Voici les deux recettes testées, modifiées et approuvées du jour :

Rôti de veau aux olives et aux lardons fumés
Ingrédients :
Pour 4 personnes :

1 kg de rôti de veau
100 g d’olives noires
125 g d’olives vertes
100 g de lardons fumés
2 cuillères à café de concentré de tomates
1 tête d’ail écrasée ou pressée
1 ou 2 branches de romarin frais selon l’envie

Dénoyauter les olives.
Les couper en 2 et quelques unes en 3.
Faire des entailles assez profondes avec une lame de couteau dans le rôti. Y insérer les plus petits morceaux d’olives et de lardons.
Dans une poêle, verser les lamelles de lardons fumés.
Faire chauffer à feu très doux environ 2 minutes tout en remuant de temps en temps.
Ils ne doivent surtout pas devenir croustillants ou secs !
Verser les olives avec les lardons dans la poêle, ainsi que le concentré de tomate.
.
Faire revenir à feu moyen, tout en remuant pour que les goûts se mélangent bien.
Préchauffer le four sur 200 °C.

Enduire d’ail tous les côtés du rôti à l’aide du dos d’une cuillère. Poser le rôti enduit d’ail dans l’ultra plus ou une cocotte.
Verser la préparation d’olives, de lardons et de concentré de tomate sur le veau, quitte à ne même plus trop voir la forme du rôti !
Enfourner et laisser cuire 1 h 30 sur 180 °C.

Nuage de chocolat
Pour 8 personnes
6 blancs d’œufs
20 cl de crème liquide très froide
200 g de très bon chocolat noir
80 g de sucre en poudre
Mettez un saladier dans votre réfrigérateur (celui qui vous servira à faire la crème fouettée : pour réussir une crème chantilly, il faut que le contenant et le contenu soient très froids).
Faites fondre le chocolat au bain-marie. Pour cela, déposez un saladier en verre sur une casserole d’eau frémissante. Cassez le chocolat dans le saladier et laissez fondre sans y toucher. Lorsqu’il est fondu, laissez refroidir.
Battez les blancs en neige en incorporant le sucre petit à petit.
Versez la crème liquide très froide dans votre saladier sorti du réfrigérateur et battez jusqu’à la consistance d’une crème chantilly.
Incorporez les blancs en neige dans le chocolat fondu.
Lorsque le mélange est bien homogène, incorporez alors la crème fouettée.
Laissez reposer au frais.

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