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Archive pour 06.01.2010

Avant-première

Harry, revu et corrigé

 

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Ce livre a été lu dans le cadre d’un partenariat avec les Éditions NiL (Robert Laffont), en avant-première puisque la sortie de l’ouvrage est prévue pour le 11 janvier 2010.

Présentation de l’éditeur

Beverly Hills, Californie. En route pour le funérarium où doit avoir lieu la crémation de sa femme décédée brutalement, Harry, loser pétri de culpabilité, s’arrête dans un improbable café et commande un sandwich dont il ne veut pas, mais qui l’inspire pourtant… Là, il est pris d’un béguin irrésistible pour Molly, la serveuse. Conquérir le cœur de sa belle va le mener très loin, notamment :
- à s’employer par tous les moyens, et sans succès, au bonheur de la collègue de Molly, la revêche Lucille ;
- à lire Le Comte de Monte-Cristo ;
- à casser la figure à un type pour la première fois de sa vie ;
- à virer sa secrétaire ;
- à s’interroger sur l’amitié véritable ;
- à prendre un cours de boxe auprès de Max le podologue ;
- à rencontrer un certain Elliott…
Dans une tentative échevelée pour reprendre les rênes de son existence, il cherche à accomplir de bonnes actions, mais sème le doute, la confusion et le chaos tout autour de lui. En dernière minute, il renoncera même à l’amour de Molly pour jeter un regard lucide et réconcilié sur le grand amour de sa vie, Anna, sa femme désormais disparue. Son voyage émotionnel lui aura enfin révélé sa personnalité, dans une version légèrement revue et corrigée…
On rit beaucoup à la lecture de ce roman à la construction complexe où s’imbriquent une multitude d’intrigues secondaires. En plus d’être hilarante, l’histoire d’Harry explore des thèmes plus durs, plus denses, comme le deuil et l’estime de soi, avec une infinie subtilité.

Mon avis :

La présentation du livre m’intriguait, j’ai donc demandé à participer au partenariat.

Premières pages, premières impressions… Le « héros » parle de l’enterrement de sa femme, du choix du cercueil (le plus cher pour faire bien), des coussins inutiles dans le cercueil puisque celui-ci est fermé (dialogue franchement drôle entre un homme conscient de l’inutilité d’une tonne de coussins dans un cercueil et un professionnel qui essaie de vendre sa marchandise) et s’en suit le questionnement de Harry sur est-ce que le type des pompes funèbres l’a roulé en lui disant mettre des coussins alors qu’il n’en mettait pas ? Des questions qui me correspondent bien puisque j’ai un peu du mal à comprendre pourquoi acheter un cercueil hyper cher alors que le but c’est qu’il se désagrège (je sais, on a pris un cercueil en chêne, mais moi j’étais partante pour du sapin)… Note pour ma famille, j’aimerai un cercueil en carton recyclé, si si, ça existe ! Même si ça risque d’en choquer plus d’un, j’ai du mal avec l’idée admise que plus le cercueil est cher, plus on aimait la personne…

« C’est un machin en bronze, forme demi-tombeau, le haut de gamme. Sachant qu’il serait jugé à tout un tas de détails, Harry n’a pas regardé à la dépense. Inutile de commettre un impair à ce stade. Le cercueil est fermé, nécessairement. »

Bref, revenons à nos moutons, ou plutôt à Harry.

Je continue ma lecture et… j’ai détesté. Tout, le personnage que je trouve dégoûtant et franchement sans intérêt, l’histoire que je ne vois pas avancer… Mais je continue, car il le faut (forcément, j’ai une critique à écrire dessus).

J’en suis à la page 80 quand enfin, je sens que je suis dans l’histoire… Je suis prise d’une frénésie lecturienne (j’invente les mots que je veux, même si je ne suis pas femme politique) pour savoir ce qu’il va se passer…

Quelques moments rien que pour les Français avec la lecture du Comte de Monte-Cristo et le tour de France (comment alors qu’il doit y avoir 8h de décalage horaire, Harry arrive-t-il à regarder l’arrivée le soir après le travail… ?)

Finalement, à la fin du livre, on se rend compte que Harry n’est pas si insipide/dégoûtant/irresponsable/nul que ça et qu’à la relecture des évènements, les choses ne se sont passées comme ça que parce que telle ou telle chose n’a pas été dite ou faite. Il suffit parfois juste d’un petit quelque chose pour changer le cours des évènements.

Une expression m’est venue à l’esprit au fil de la lecture (enfin, après les 80 premières pages), l’enfer est pavé de bonnes intentions…

À la fin du livre, on a envie d’être soi même et de ne pas se laisser emprisonner par ce que les gens pensent ou disent. Ce n’est pas parce qu’on n’a pas des diplômes prestigieux qu’on ne vaut rien et pas parce qu’on conduit une super voiture qu’on est plus important :-)

Par contre, contrairement à la présentation de l’éditeur, je n’ai pas ri à la lecture du roman… souri peut-être parfois, mais rien à voir avec l’hilarité promise.

Question sémantique :

-Qu’est-ce-que des « ronflements baroques » ? J’ai comme dans l’idée que ça ne doit pas être discret…

 

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