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Archive de la catégorie Myriam

Tarte aux pommes bouquet de roses

 Cette tarte, je l’ai découverte il y a quelque mois, lorsque nous étions en panne de four… J’en ai fait la promo partout et beaucoup l’ont faite… mais de mon côté, je ne m’étais pas encore lancée !

Théodore, aujourd’hui, m’a demandé une tarte aux pommes (pour l’histoire, lui, les pommes, c’est juste en compote, voir en glace). J’étais O-BLI-GÉE !

Avec Clémence, nous nous sommes donc mises à la pâtisserie. Le seul problème en fait, c’est que Clémence aime les pommes, et que dès que j’ai eu posé mon « trognon » de pomme, elle l’a pris pour le manger… Il a fallu que je joue serré pour les suivants !

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 Les « trognons » que je ne pouvais plus découper ont été détaillés et congelés…

Future compote ou futur crumble à venir !

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 La tarte avant cuisson

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 La tarte après cuisson

Le bon plan du moment

Mon bon plan du moment concerne des boîtes en plastique ;-) Non, je ne parle pas de tupperware !

Ici, nous récupérons gracieusement (de temps en temps !) les boîtes en plastique contenant à l’origine des bonbons (Haribo pour ne pas les citer !), auprès des épicières du village.

Bref, nous avons pu ranger dedans, à l’abri des petites mains de Clémence, les Legos de Théodore, certains petits jouets, et… des rubans, du biais, et tout un tas de bazars de couture.

Si vous voulez les mêmes… ne passez pas commande auprès de moi (je ne suis pas la seule du village à les vouloir, alors chacun son tour !), mais allez voir les boulangers, épiciers et tous les petits commerces qui vendent des bonbons à la pièce. Ils seront ravis de se débarrasser des boîtes !

L’article du lundi

Puisque visiblement, tout le monde attend mon jour de repos dans l’espoir de voir poindre un article :-)
Et bien pour la peine, il n’y en aura pas qu’un !

Comme j’ai quartier libre pour raconter ma vie, je vais parler de mon expérience du samedi. Pendant que Christophe était à sa formation pour laquelle il devait prendre le voile (et comme un fou, il y est allé tête nue… Je parle de formation apiculture bien sûr, pas d’une entrée dans les ordres !), que les loulous étaient gardés par tonton Damien et tatie Chichou, je suis allée à une rencontre de l’association Jonathan Pierres Vivantes. C’est une association pour les parents endeuillés.
Au programme de la journée, des ateliers avaient pour thème « Le corps et les émotions après la mort de notre enfant ». Comme j’ai été une des dernières (si ce n’est la dernière) inscrites, j’ai pris ce qu’il restait… et me suis retrouvée à faire du yoga. Le yoga, ça à l’air trop trop facile quand on voit la prof faire les positions… mais quand toi tu te retrouves sur une jambe, l’autre jambe pliée et les bras en l’air… c’est beaucoup moins simple et beaucoup plus comique. Heureusement, il y avait beaucoup de retraités ce qui permet de se sentir souple, même si en vrai, on ne l’est pas du tout ;-) Je suis ressortie de là, complètement fracassée et avec des courbatures partout !

L’atelier de l’après-midi, c’était de l’art thérapie… Et là, je ne suis pas convaincue par la chose… Une chose que j’ai retenue, c’est une phrase que la thérapeute nous a dit et que j’ai envie de partager avec tous ceux qui souffrent : « La douleur c’est comme un galet qui ne s’use qu’avec l’eau, l’eau de nos larmes. »

Quelques mots de l’association. C’est une association qui s’adresse plus à des personnes ayant perdu des enfants adultes, ou tout du moins ayant vécu quelques années. Quand on voit la moyenne d’âge, j’étais un peu à l’écart… Il y avait beaucoup de parents d’enfants suicidés et le reste était des parents d’enfants morts de maladie. Là, où je me suis sentie franchement pas à ma place, c’est que contrairement aux responsables avec qui j’ai eu des contacts et qui ont été adorables eu droit à une réflexion pas très agréable où une personne m’a dit qu’ici on partageait tous la même douleur de la perte d’un enfant, mais que quand même, il y avait une différence entre perdre son fils adulte et perdre un bébé à la naissance… Rien de comparable… Autant dire que je ne suis pas prête d’y retourner…

La prochaine fois je tenterai une réunion de « l’enfant sans nom », où là, je sais que nous partagerons tous les mêmes difficultés, la même révolte face à l’absence de nom de famille, et surtout, des personnes de la même tranche d’âge, avec d’autres enfants de l’âge des nôtres, se posant sûrement les mêmes questions que Théodore en ce moment (« J’aimerai bien que Pierre il ne soit pas mort dans ton ventre pour qu’on puisse jouer tous les deux », « Si tu avais un autre bébé dans ton ventre, on pourrait l’appeler Pierre pour que Pierre il revienne avec nous ? », « Si on retire la terre, il va pouvoir sortir et revenir avec nous ?»).

Le mercredi

Quand Clémence dort, c’est l’occasion pour Théodore de profiter de sa maman.

Au programme aujourd’hui, pâte à modeler.

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Au concert avec Grand-mamy !

Vendredi soir, c’était concert pour la dernière de « notre » théâtre, celui où nous avions notre abonnement certaines années…
Pour fêter dignement cette fin, un concert exceptionnel était donné. Nous avons pu assister au concert de Jacques Higelin (pour la modique somme de 10 euros). Forcément, à ce prix là, nous avons prévenu un maximum de personnes, et c’est comme ça qu’on s’est retrouvé avec sylvie et (un peu) Xavier, mes parents et mamy.

Vendredi matin, alors que ça faisait un moment que je me disais qu’il fallait que je me bouge pour écouter la discographie de Jacques Higelin, je me suis enfin attelée à la tache et j’ai écouté pendant 6 ou 7 heures, des albums de l’artiste (merci deezer…). À 17h, il a fallu que je me rende à l’évidence… il n’y avait que 3 chansons que je connaissais de lui (je ne fais pas durer plus le suspens, c’est « Tombé Du Ciel », « Tom Bombadilom » et « La Croisade Des Enfants »).
Après avoir retrouvé nos acolytes et avoir fait un rapide tour d’horizon… les autres ne connaissaient que mon trio gagnant… on espérait donc en avoir au moins une du lot… Eh bien non ! Par contre, maintenant on sait où se trouve Gourdon !
On a même eu droit à une dédicace pour mamy puisqu’il a parlé du Doubs !

Plus sérieusement, on a passé une super soirée. On y est allé en se disant que pour le prix on ne risquait rien… au final, on a passé un moment très sympa. Et la question en sortant du théâtre était… « mais il a quel âge ? » Il  a 70 ans et une pêche d’enfer !

Notre seule vraie déception a été qu’il n’a pas tenu sa promesse. Dès le début du spectacle, il nous avait promis des masses et des marteaux piqueurs pour démolir le théâtre après et… on attend toujours !
Non, nous ne sommes pas des casseurs fous, on voulait juste aider… Le théâtre va être refait (et les sièges changés… J’espère qu’ils ne nous fassent pas le coup de les garder ! La dernière année en tant qu’abonnée, je venais avec mon coussin ;-))

Plein de courriers du bout du monde

 Pour commencer, un grand soulagement, le cadeau de Noël de filleul 1, alias Aurèle, est ENFIN arrivé ! J’ai hâte qu’il l’ait lu pour pouvoir lui emprunter… Il s’agit d’un livre venu tout droit du Québec, non édité en France, et qui se rapporte à la saga des chevaliers d’émeraude :-) Bon, ça a mis plus qu’un mois pour arriver alors que j’avais pris une option de livraison pour que ça arriver avant Noël, mais bon, on ne peut pas lutter contre la météo ;-) L’important, c’est qu’il soit arrivé (je le voyais déjà bloqué à la douane…)Le même jour, je recevais mon cadeau d’anniversaire en direct du… Japon !Un livre de couture (en japonais, autrement, ce n’est pas drôle !) pour faire de nouveaux fruits et légumes. Mon problème du moment, c’est que je ne sais pas ce que c’est que ça : Si quelqu’un connaît ce truc (ou lit le japonais), je veux bien un coup de pouce !

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Anne et Damien, je compte sur vous !

  Et puis… hier, dans la boîte aux lettres, un colis venant du Québec ! Théodore était tellement ravi de son cadeau qu’il a répété en boucle « Quelle chance, j’adore ça, quelle chance » et qu’il ne voulait plus aller à l’école l’après-midi (et aussi un peu parce que j’allais garder Florian et sa soeur ;-))  pour pouvoir faire le puzzle de… Flash MacQueen !Clémence a eu une super bavette de la même marque que certaines de ses couches lavables ;-) , Christophe a déjà dégusté le confit d’oignons à l’érable (on a été OBLIGÉ d’acheter du foie gras pour le goûter) et moi… je passe mon temps avec de « joyeux lutins » en buvant du « vin aux baies hivernales » tout en écoutant « le secret du Père Noël » (qui est le thé que je préfère des trois, en plus, il est très beau à voir avec des cannes de Noël dedans :-))

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 Et le top du top… Le colis était recouvert de timbres avec des animaux ! C’est papa qui va être content d’agrandir sa collection ! Merci Marie-Ève et Mark :-) J’espère que notre colis arrivera bientôt chez vous !

Mes lectures du moment…

 Mes lectures m’emmènent en ce moment dans un monde incroyable… En fonction du livre, j’oscille entre 1868, à l’époque de l’impératrice (Eugénie), et 1885… autant dire, à une époque bien différente…

Du livre Cendrillon, de 1868 (qui est en fait un recueil de journaux que devaient recevoir les jeunes demoiselles des milieux aisés de l’époque) sont tirés les voeux de bonne année du billet précédent.

La lecture de certaines choses prête à sourire lorsqu’on les lit avec le regard d’une personne d’aujourd’hui, les descriptions des vêtements sont… étonnantes (les jupes pour petits garçons ça a quelque chose d’étrange… et le « Corsage décolleté carrément » est effectivement décolleté, mais il y a aussi lorsqu’on continue la lecture « devant encadré de velours. Chemisette de mousseline festonnée. Collerette montante et jabot, manches plates ».

Une bonne publicité est faite à la maison Guerlain, parfumeur de l’Impératrice. J’ai découvert ce qu’était le blanc de baleine (et par la même occasion le nom anglais du cachalot…), par contre, je cherche toujours ce que peut être le blanc de cygne.

Bonne publicité aussi pour la Compagnie des Indes, rue de Grenelle-Saint-Germain, 42, ainsi que pour le magasin du Cardinal Fesch, 45, rue Neuve Saint-augustin  où « … on peut se procurer à si peu de frais (…) de si charmantes petites robes de piqué, de si ravissants petits costumes en toile d’Irlande soutachée de rouge, de bleu, de blanc ou de noir. Que faut-il de plus à un enfant, à la campagne ou au bord de la mer ?» Les deux magasins n’existent plus.

Les feuilletons de Mlle Marie Guerrier de Haupt, n’ont rien à envier aux histoires de la Comtesse de Ségur (d’ailleurs, elles sont contemporaines, ce qui explique sûrement ce point commun lors de la lecture des histoires ayant pour personnages principaux des enfants bien propre sur eux, cherchant à faire de bonnes actions et avec des enfants “méchants” se repentant et devenant eux aussi bien élevés…)
Il y a même en prime quelques recettes. J’ai bien l’intention d’essayer le chaud froid de poulet à l’occasion.

Bref, je m’amuse bien. Lorsque j’aurai un peu de temps et que j’aurai bien compris les explications (ce qui peut être un peu long), je me lancerai peut-être dans la réalisation de quelques travaux d’aiguille.

Passage en… je ne sais pas… La première édition date de 1878, mais le livre que j’ai est en fait une dix-neuvième édition. Pour ceux qui le souhaitent, il est consultable en ligne grâce à la BNF (pour les non-Français, la Bibliothèque Nationale de France). Le titre de ce livre est Nouvelle cuisine bourgeoise pour la ville et pour la campagne  d’Urbain Dubois. Ceux qui me connaissent savent l’amour que je porte aux vieux livres de cuisine, même si je pense que certaines recettes ne seront jamais testées chez nous (étrangement, quand je dis ça, la recette du paon farci me vient à l’esprit !).

Hier, nous avons testé la soupe de salsifis, page 19 (en utilisant nos derniers salsifis bio… J’ai d’ailleurs changé de méthode pour l’épluchage, en supprimant l’heure de trempage. C’est beaucoup mieux ! Les mains sont toujours recouvertes d’une substance gluante, mais elle est plus facile à retirer après coup… Par contre, il ne faut pas oublier de retirer son alliance avant si on ne veut pas avoir à la frotter après). La soupe était très bonne même si elle n’a pas été liée à l’oeuf (pénurie d’oeufs à la maison) et que pour le bouillon, ce n’était pas de la maison, mais des cubes (il faut savoir vivre avec son temps ;-)). Pour les petits, on a rajouté du concentré de tomate, car Théodore ne veut manger que de la soupe orange…
Il y a encore plein de recettes à tester… à condition de ne pas faire un dîner de réception, avec ses 10 plats…

Saut (petit saut en avant ou en arrière, en fonction de la date d’édition du livre de cuisine) dans l’histoire pour arriver en 1885

Grâce à ce livre Le livre de la maîtresse de maison et de la mère de famille , j’ai appris plein de choses… Entre autres qu’être parrain ce n’est pas donné a tout le monde… Il faut avoir une certaine aisance financière (au moins dans le milieu bourgeois)… C’est pour ça que deux de nos enfants ont 2 parrains, pour partager les frais ;-) (Dommage pour Xavier… heureusement qu’on ne vit plus à la même époque !)

« Avant d’accepter l’offre flatteuse d’être parrain, il convient de bien réfléchir à quoi l’on s’engage, et c’est justement la dernière chose à laquelle songe un parrain dans l’expectative. Donc, lorsqu’on a accepté l’offre, il faut commencer par faire un présent à l’accouchée ; nous n’avons pas à insister sur la valeur de ce présent, qui doit être proportionnée à la situation et à la fortune du parrain, et qui se résume généralement en bijoux, dentelles ou quelque chose de semblable. Puis vient la marraine, à qui l’usage veut que le parrain offre, d’abord une douzaine ou une demi-douzaine au moins de paires de gants blancs ; plus, si c’est une jeune fille, un bouquet de fleurs d’oranger ; enfin des boîtes de bonbons en quantité, pour qu’elle en puisse distribuer sans parcimonie. La marraine donne ordinairement la layette, ou bien tout ou partie de la toilette de baptême de l’enfant. La sage-femme, la nourrice, la garde doivent recevoir leur part de dragées ; ces deux dernières ont même droit, d’après l’usage, à une gratification du parrain. A l’église, le parrain gratifie également bedeaux, suisses, enfants de choeur, sonneur, etc., sans oublier les pauvres, bien entendu. Il fait présent au prêtre d’une pièce d’or généralement ; - comme il y a des pièces d’or de cinq fracs, ce sera à lui de consulter l’état de ses finances pour savoir s’il peut se permettre une plus ou moins grande générosité envers le ministre du culte qui, en somme, ne lui demande rien ; mais, en tout cas, la boîte de bonbons est de rigueur. Nous disons la boîte ; il faut rappeler en effet qu’on ne peut se décemment offrir des bonbons en cornets qu’aux domestiques.
L’entrée à l’église s’effectue de la manière suivante : la sage-femme portant l’enfant sur ses bras entre la première, puis viennent, précédés du suisse et du bedeau, le parrain et la marraine, puis le père de l’enfant et ses invités. Nous ne croyons pas utile d’indiquer l’ordre des voitures, pour les personnes qui se rendent en voiture à l’église ; il est d’ailleurs à peu près le même que l’ordre d’entrée à l’église.»

Pour les incultes (comme moi), un suisse est en fait le sacristain… Et si vous vous demandez pourquoi la mère n’est pas citée dans l’ordre d’arrivée à l’église, c’est tout simplement parce qu’elle n’assiste pas au baptême… Elle est au lit et se repose (on est loin des 2h obligatoires à l’hôpital)…

Au chapitre Médecine et hygiène, j’ai beaucoup apprécié la conclusion qui est encore d’actualité…
« il est certain qu’on dédaigne trop, de nos jours, les remèdes peu coûteux, les simples, dont nos pères connaissaient presque tous les propriétés curatives, souvent merveilleuses, mais qui ont le tort de croître humblement sur le bord du chemin et ne peuvent, en conséquence, avoir les mêmes prétentions que ces élégants remèdes contenus dans des boîtes ou des fioles parées des plus brillantes couleurs, ornées de dessins fantastiques et paradant orgueilleusement dans la vitrine de l’apothicaire devenu pharmacien, — lequel les tient du charlatan devenu spécialiste. »

J’avais promis l’article concernant le vélocipède, le voici. On est loin du vélo’v ;-) Si quelqu’un me trouve des renseignement su Frère Jonathan, je suis preneuse !

«  L’usage du vélocipède s’est tellement répandu, depuis douze ou treize ans, qu’il n’est plus permis de le passer sous silence dans un travail où l’on s’occupe des moyens de locomotion autres que ceux que la nature nous fournit.

Ce n’est pas seulement un sport, c’est-à-dire un jeu, que la pratique du vélocipède : on sait en effet à quel ingénieux usage le font servir les messagers de nouvelles de toute sorte, notamment à la Bourse, et les ordonnances de police qu’à nécessitées cette nouvelle équitation. Dans certains de nos départements, comme dans le pays de Galles, les facteurs ruraux ont été pourvus de cette monture d’un entretien facile et peu dispendieux. En Angleterre, au reste, le vélocipède est au moins autant pratiqué qu’en France, et beaucoup de graves négociants, aussi bien que de jeunes employés, font aujourd’hui le trajet de leur résidence de banlieue à leurs bureaux de la Cité sur un bicycle perfectionné. Nous avons enfin nos courses de vélocipèdes, comme nos voisins ont leur Vélocipède Derbies au Palais de Cristal et à l’Agriculture Hall.

Quant à Frère Jonathan, il passe pour vivre littéralement sur son vélocipède. – C’est ce dont ceux de nos compatriotes qui se rendront à l’Exposition de Philadelphie pourront s’assurer de visu. On assure même qu’il prétend avoir fait faire à la construction du vélocipède un progrès qui ne saurait être surpassé, – à moins d’en supprimer purement et simplement toute espèce de roue, -par l’invention du monocycle, ou vélocipède à une seule roue. Un journal scientifique indigène a donné la description dudit, soit qu’il ne fût pas tout à fait aussi scientifique qu’il le prétend, soit qu’il ait voulu se moquer de nous.

Nous ne saurions nous étendre sur une pareille question, ni la creuser pour mettre en évidence l’utilité pratique d’une invention telle que le monocycle, dont on ne peut sans doute se servir qu’en le poussant avec précaution devant soi, à la manière des charrons emportant une roue à réparer nous ne pouvons pas davantage faire l’historique intéressant du vélocipède, depuis les temps les plus reculés jusqu’aux plus proches ; -car on assure qu’il en a été découvert un dans les ruines de Thèbes, et par conséquent cela nous conduirait fort loin. Nous nous bornerons donc à parler du bicycle et du tricycle d’invention moderne et d’usage vulgaire qui seront encore longtemps, sinon toujours, les types du genre tout entier, quelque nombreux et varié qu’il puisse devenir.


Le bicycle. - Comme son nom l’indique, le bicycle se compose de deux roues ; une grande roue placée en avant et réunie à une plus petite, placée derrière, par le moyen d’une sorte de fourche métallique entre les deux branches de laquelle la petite roue accomplit son évolution. La grande roue tourne elle-même dans une semblable fourche, mais celle-ci est perpendiculaire et se termine à son extrémité supérieure, par une traverse arrondie sur laquelle le cavalier appuie les deux mains pour diriger sa monture, et appelée, croyons-nous, le gouvernail.

L’axe qui traverse la roue est rivé sur les deux branches de la fourchette ; de chaque côté de cet axe sont fixés les supports des pédales où le cavalier pose les pieds, activant ou diminuant la vitesse de la course, selon qu’il appuie avec plus ou moins de force sur ces pédales, et, portant la masse en avant, tire, pour ainsi parler, la petite roue après lui. Le cavalier est assis sur une sorte de petite selle de cuir rembourrée de crin ou de laine et supportée par une mince et flexible lame d’acier, tendue horizontalement, afin d’éviter les secousses et les cahots.

Les vélocipèdes sont généralement pourvus d’un frein qui permet d’arrêter ou de modérer à son gré une allure trop rapide sur une pente. Quelques-uns ont, derrière la selle, une petite boîte contenant les clefs et autres accessoires permettant de monter et de démonter, serrer ou desserrer les diverses pièces de ‘instrument, quand besoin est.

Le diamètre de la grande roue varie entre 0m, 60 et 1m,10 ; mais les dimensions les plus ordinairement adoptées sont 90 centimètres de diamètre. Il convient au reste d’en choisir une dont les dimensions soient en rapport avec la taille de la personne qui se propose d’en faire usage. D’ailleurs, il est plus prudent, quand on doit prendre des leçons, de le faire sur un vélocipède de louage ; c’est le vrai moyen de s’identifier avec l’instrument convenable, car on pourra en changer jusqu’à ce qu’on en trouve un qui soit tel ; et il ne restera plus qu’à baser sur celui-là, dont les dimensions sont nécessairement connues, le choix de celui dont on deviendra seul et légitime propriétaire, lorsqu’on sera un écuyer remarquable et expérimenté.


Le tricycle. -Substituons à la roue de derrière du bicycle une paire de roues de mêmes dimensions, réunies par un essieu léger au centre duquel vient s’adapter le support fixé par l’autre bout au montant de la grande roue, nous aurons le tricycle. Il y en a de formes diverses, mais le principe est toujours le même, et un enfant ou une jeune personne peuvent manoeuvrer le premier venu d’entre eux sans courir le plus petit danger. – Ainsi est-ce à ces êtres charmants qu’il convient de les abandonner.

Quant à l’usage qu’un homme ou qu’un jeune homme en peut faire, même dans le simple but de se familiariser avec l’instrument et de se préparer à la pratique du bicycle, il ne peut être que mauvais. Le seul moyen d’apprendre promptement la manoeuvre du vélocipède, c’est d’enfourcher avec résolution le bicycle, et de suivre avec attention les instructions du professeur, ou, à leur défaut, celle que l’on trouvera ci-après.


Tricycle pour dames. – Le tricycle, avons-nous dit, peut être laissé aux enfants et aux jeunes personnes. En effet on a pour celles-ci des tricycles dont la roue de devant est plus petite ; entre les deux roues de derrière, qui sont par conséquent les plus grandes, est disposée une sorte de chaise, en forme de petite voiture à siège rembourré ; les pieds reposent sur des pédales qui font tourner les roues de derrière avec l’axe desquelles elles sont mises en rapport au moyen d’une sorte de levier. Un long manche fixé au montant vertical de la petite roue de devant sert à diriger l’instrument.


Théorie de la manoeuvre du vélocipède

Commençons par déclarer modestement que nos instructions ne serviront à rien du tout, si elles ne sont appuyées d’une pratique constante et soutenue on a disserté sur la question de savoir à quel âge il convenait de commencer ses études de vélocipédomanie ; nous croyons fermement que pour celle-là comme pour beaucoup d’autres, il n’y a point d’âge ; et nous croyons aussi qu’un garçon résolu, convaincu que le secret du succès se trouve tout entier dans le mot « équilibre », y mettra peu de temps, quel que soit son âge.

*choisissez une grande route bien unie et ayant une pente légère, au sommet de laquelle vous placez votre vélocipède, de manière à ce qu’il ait devant lui une carrière en pente de 20 à 30 mètres. Cela fait, serrez le frein et enfourchez votre monture ; saisissez des deux mains les deux extrémités du gouvernail, laissez pendre vos jambes, vos orteils touchant à peine le sol – ou, si vos jambes ne sont pas assez longues, l’approchant d’aussi près que possible. Alors desserrez le frein, et laissez le vélocipède franchir doucement les 20 ou 30 mètres de pente que vous lui avez ménagés, sans changer votre position.

Le vélocipède, emporté par son propre poids augmenté de celui de son cavalier, avancera avec une vitesse d’abord insignifiante, qui s’accroîtra en raison de la longueur du chemin franchi, mais qu’il sera toujours facile de modérer par le moyen du frein.

**Ayant répété plusieurs fois cet exercice, qui vous familiarisera avec l’équilibre du vélocipède, vous pourrez placer vos pieds sur les pédales, et le répéter dans cette nouvelle position. — Mais ne mettez jamais vos pieds sur les pédales que vous n’ayez acquis à n’en plus douter l’équilibre de votre machine.

*** Servez-vous du gouvernail comme d’un balancier pour régulariser votre équilibre.

Par exemple, quand vous sentez que vous allez perdre l’équilibre, -le plus habile traverse de ces moments-là, - et que vous êtes en danger imminent de faire quelque lourde chute tournez brusquement la roue de devant au moyen du gouvernail ; l’angle produit par votre propre corps perdant graduellement l’équilibre est généralement insignifiant, de sorte qu’il suffit d’un mouvement à peine sensible pour en détruire l’effet. – Au bout d’un jour d’exercice, cette loi est parfaitement comprise, et le mouvement exécute naturellement, presque inconsciemment, quand l’occasion se présente.

**** Quand vous en êtes arrivé à ce point, placez votre vélocipède de telle sorte que la pédale du côté droit se trouve en-dessus ; alors, laissant votre pied gauche posé à terre et, passant votre jambe droite par-dessus l’instrument, engagez votre pied droit dans la pédale droite, car le côté montoir du vélocipède est le même que celui du cheval, c’est-à-dire le côté gauche.

Priez un ami complaisant de maintenir votre monture en appuyant légèrement sur la partie postérieure du ressort ; appuyez votre pied droit sur la pédale droite : celle-ci s’abaissera et fera mouvoir la roue de devant ; par contre l’autre pédale s’élèvera ; c’est le moment d’y engager le pied gauche et de presser de celui-ci la pédale correspondante, qui descendra à son tour en faisant remonter la pédale droite, sur laquelle il importe que le pied ne se roidisse pas, ne produise pas une pression qui neutralisera l’impulsion donnée par le pied gauche, – et ainsi de suite.

Le pied doit être placé sur la pédale de manière que ce soit le talon qui porte, et que le cou-de-pied se trouve au dehors sur le devant de la pédale, et non pas reposant sur celle-ci.


Remarques finales. - En pratiquant tranquillement et avec une sage précaution les règles peu étendues que nous venons d’établir, et qui constituent toute la théorie de la manoeuvre rationnelle du vélocipède, un élève intelligent acquerra promptement une habileté suffisante, que la pratique suffira ensuite à développer. Il fera bien, en tout cas, surtout au début et malgré l’habileté acquise, qu’il faut laisser à la pratique le temps de sanctionner, d’éviter les rues populeuses et, considérant le peu de bruit produit par la monture, en dépit du grelot réglementaire, il ne fera pas mal non plus d’avoir l’oeil à prévenir une collision fâcheuse – pour lui – avec des véhicules d’un plus fort tonnage, et désagréable – pour ceux-ci – avec les pieds des passants.

Lorsqu’on a à gravir une côte un peu roide, il arrive qu’on est obligé de descendre de cheval. En posant son coude sur la selle et continuant à se diriger à l’aide du gouvernail, on parvient à diminuer notablement son travail et la fatigue qui pourrait en résulter. Mais quel que soit le mal qu’occasionne, dans ces circonstances, la nécessité de conduire ainsi son vélocipède, on en est amplement récompensé à la descente. Dans un voyage de cinq lieues, estime un praticien de grande expérience, le cavalier ne travaille en réalité que pendant trois lieues : les pentes font le reste toutes seules.

Partout, en effet, où la pente est suffisante, les jambes n’ont rien à faire, et il y a, en avant du gouvernail, une petite barre transversale sur laquelle on les croise pour les reposer ; le vélocipède descend alors par son propre poids ; on n’a qu’à régler sa marche, tant par le moyen du gouvernail que par celui du frein. En somme, les mains seules sont occupées. – Et, de l’avis des vélocipédistes les plus enragés, aucun plaisir n’est comparable à celui de descendre ainsi une côte à toute vitesse, balancé agréablement par un ressort d’acier flexible, prévenant tous les cahots de la route, les roues glissant sur le sol si légèrement qu’elles semblent le toucher à peine, et…

Mais je m’aperçois que je confine au lyrisme ; il est vrai que la place de poète du vélocipède est à prendre, en France du moins ; mais pas en Angleterre et encore moins en Amérique. Quoi qu’il en soit, je n’envie pas de tels lauriers et termine en rappelant que les descentes les plus douces sont semées d’obstacles invisibles, et qu’il est prudent, par un regard toujours éveillé, de découvrir à temps et d’éviter le caillou qui doit nous réveiller de notre rêve, le cheveu qui peut nous désarçonner. »

   

Après-midi cuisine

 Avec Théodore, nous avons fait des sablés, histoire de pouvoir tester les emporte-pièce que tatie Chichou nous avait offerts, ceux que j’ai eus pour mon anniversaire (on les avait déjà utilisés, mais on ne se souvenait plus très bien alors on était obligé d’en refaire…) et surtout, le stylo pour décorer.

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 Nous avons essayé avec un glaçage citron/sucre glace. Le problème, c’est qu’il fige vite alors ce n’est pas évident. Ensuite, test avec du chocolat et là… Trop top !

 Bien sûr, il faut du bon chocolat, fluide, pas du chocolat en tablette qui masse une fois sur deux, du vrai chocolat pour pâtissier. Ici, on est fan depuis longtemps déjà de la marque Barry. Pour les « autour de Lyon » ou les Parisiens, on en trouve chez G. Detou en boîte de 1 kg (et niveau prix, ça vaut le chocolat Nestlé en tablette).

Voici donc nos sablés du jour.

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 Sablés aux noisettes

150g de noisettes entières
150g de sucre
150g de beurre
150 à 200g de farine en fonction de la mouture des noisettes. Plus elles sont hachées finement, moins il y a besoin de farine.
1 oeuf

Mixer les noisettes. Ajouter tous les autres ingrédients sauf l’oeuf. Remixer. Ajouter l’oeuf. Mixer de nouveau jusqu’à pouvoir faire une boule. Mettre au frigo 1h.
Étaler la pâte, découper des formes avec des emporte-pièce.
Faire cuire entre 10 et 15 minutes à 180°C

31 !

Voilà, nous y sommes, 31 ans pour moi depuis hier !

Une journée a espérer que le téléphone ne sonne pas puisque j’étais (et je suis encore un peu) aphone…

Comme cadeau j’ai eu droit à une nuit complète jusqu’à 6h du matin (merci Clémence), à un réveil de Théodore seulement à 7h30 (trop le bonheur) et à ne préparer aucun repas (sauf le gâteau, mais passer 3h aux fourneaux pour faire un opéra, ça semble un peu trop compliqué pour Christophe !). Et en plus… Pierre était avec nous puisque la neige était au rendez-vous !

Merci à tous ceux qui ont pensé à moi et aussi à tous ceux qui n’ont pas appelé (vraiment merci, parce que je n’étais pas capable de répondre à tout le monde !).

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Mon opéra d’anniversaire

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Clémence déguisée en Théodore !

 

Je suis le Père Noël, tout l’monde me connaît partout…

 Depuis 1 semaine, les chants de Noël ont envahi la maison (merci à Marie-Eve qui nous permet chaque jour d’augmenter notre vocabulaire québécois… Je sais maintenant ce que sont des bébelles…)

Ici, ça avance, et tout devrait être prêt à temps… Heureusement, car la machine à coudre est prête à se mettre en grève, tout comme mes doigts qui en ont marre de se faire piquer !

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