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Carnet de contes et fables des Antilles


Carnet de contes et fables des Antilles de Jean-Marc Wollscheid

Ce livre a été lu dans le cadre d’un partenariat avec les éditions Baudelaire

Résumé du livre :

Il faut croire aux mots des grenouilles ! Dans mon jardin de Schoelcher en Martinique, un soir d’ondée, je fus surpris par une de ces siffleuses, bavarde et frondeuse, qui m’invita à l’écouter, car elle avait tant à me raconter sur notre île…

Voilà donc les folles histoires des animaux entre eux, des fables sur leurs affaires aux détours juteux, leurs contes fantastiques qui feront des envieux… — Écris sur nous ! me dit-elle. Fais que les enfants racontent au monde nos crises, et sur la moralité notre emprise…

Ton carnet de contes c’est :
Des comptines à lire à ta petite sœur,
Des contes fantastiques à dire à ton grand frère,
Des nouvelles pour tes parents, ta maîtresse…
Mais surtout, des secrets sur nos animaux,
Qu’il ne faut jamais raconter à personne !

Mon avis :

Je m’attendais à un livre de contes que je pourrais lire à Théodore (3 ans et demi), au lieu de ça, je me suis retrouvée avec un livre de contes avec peu de contes adaptés à son âge.

Le style est très poétique, il y a des jeux de langage vraiment savoureux, mais pas toujours compréhensibles pour un petit… J’ai donc gardé pour moi ces contes et fables et ai apprécié la virtuosité des mots.

Même si en bonne « métro » que je suis, je n’ai pas compris tous les mots (heureusement qu’il y avait les notes de bas de page pour éclairer certains points), je me suis laissé entraîner par la rythmique.

La plupart des fables se terminent par une maxime, qui n’est pas sans rappeler les fables de la fontaine, sauf qu’ici, l’écologie côtoie le bon sens et le civisme. Une manière comme une autre d’éduquer les plus jeunes.

Certains contes sont écrits deux fois. Une fois pour les plus grands et une fois pour les plus petits. Une fois plus expliquée et une autre fois plus poétique. C’est très agréable de se retrouver avec deux textes ayant le même fond, mais pas la même forme. Ça change le point de vu.

L’auteur a un site internet où quelques contes et fables gratuits sont disponibles ainsi que le début de celles présentent dans le livre, de manière à donner envie d’aller plus loin.

Quelques points négatifs maintenant.

J’ai découvert sur le site que certaines « histoires » étaient plus pour un âge ou pour un autre. Dans le livre, rien n’est indiqué.

Il n’y a pas non plus de tables des matières ce qui dans un recueil est dommageable. Difficile de retrouver une histoire en particulier pour la partager. J’ai voulu me faire une table des matières en y rajoutant l’âge auquel était destiné tel conte et… il y a des erreurs dans la numérotation des pages. Dommage…

Certaines notes de bas de page sont inexistantes alors même qu’elles sont signalées dans le texte. Là aussi, c’est un vrai manque, car ce n’est pas toujours facile pour nous qui habitons en métropole de comprendre certaines choses sans elles.

Pour conclure, un recueil agréable à lire (pas d’un seul coup, mais en venant piocher dans les histoires), mais qui manque de table des matières (pour pouvoir piocher dedans).

Un de mes contes préféré qui explique l’importance de l’écologie et de chacun de ses actes (extrait disponible sur le blog de l’auteur) :

Pierrot le papillon et l’effet papier de bonbon…

Les nouvelles de la semaine écoulée

Parce que bon, le temps file, file, et on n’a pas toujours le temps de mettre le blog à jour.
Voici donc les dernières nouvelles importantes de la famille écureuil.

Honneurs aux plus jeunes, Clémence tout d’abord !
Depuis quelques nuits elle a intégré sa chambre, au moins pour la première partie de nuit. Théodore est ravi que sa soeur dorme avec lui, même si elle finit toujours avec papa et maman (ben oui, y’a pas de raison, Théodore a dormi dans notre chambre pendant plus de 2 ans)

Théodore quant à lui… s’est fait beaucoup disputer, pour rien.
Depuis un moment nos oreilles perverties entendaient des gros mots alors même que lui nous disait que c’était des « petits mots ». Nous entendions « Salobie » et « Feuque »…
Après étude de la question, parce que bon, ça faisait mal à nos oreilles quand même et que nous avions peur d’avoir un délinquant juvénile à domicile.
« Salobie » est en fait… Barnaby ! Une des paroles de la chanson du générique de début de WALL-E
« Feuque » est devenu « Faque » lorsque nous l’avons entendu dire « faque dans l’eau »… Il s’agit en fait de « flaque dans l’eau » et effectivement, il le dit en sautant, dans l’eau ou pas.
Ouf, nous voici rassurés ! Par contre, maintenant, il nous demande souvent s’il a le droit de dire telle ou telle chose.
La dernière en date a été de savoir s’il avait le droit de dire « Oh purée ». Quand je lui ai eu dit oui, j’ai eu droit à « Oh purée, ça sent mauvais !»
« Et qu’est-ce qui sent mauvais ? »
« Ma petite soeur des fois ! »

Son idée du moment, dessiner des robes à sa soeur. Peut-être un futur créateur de mode :-)

Nous (les grands :-)) peaufinons notre reconversion agricole. Après avoir fait nos fromages blancs au lait cru, nous venons de nous lancer dans les fromages frais. Pour l’instant nous avons testé aux poivres, piccanti et autres piments. Et c’est bon !

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L’atelier du Père Noël est reparti, doucement, mais sûrement… Des tutos couture à venir.

Une nouveauté chez les écureuils, pour la voir, il suffit de regarder les photos que nous avons prises.

Myriam a lu son premier livre dans le cadre d’un partenariat avec une maison d’édition (article à venir pour vous faire découvrir cette perle).

Et pour finir, quelques photos du Festival des saints

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Commande reçue

Ce matin, la factrice est venue nous apporter un colis (en plus des courriers de la sécu pour qu’on se fasse vacciner… )

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Et Théodore a recyclé la garniture (qui était déjà du recyclage)

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Duo musical

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Journée avec marraine

Marraine étant dans le coin (chez ses parents, à quelques kilomètres d’où tonton Damien et tatie Chichou vont habiter), nous en avons profité pour nous voir, et pour fêter son anniversaire (c’est lundi)

Pour l’occasion, Théodore n’est pas allé à l’école cet après-midi et à la place, nous sommes allés nous promener.

De mon côté, j’ai goûté marraine, mais comme je n’ai pas de dent, c’était moins douloureux que quand c’est Thimothé qui me goûte ;-)

La prochaine fois que nous nous verrons, ce sera à la fin de l’année (et maman espère qu’on ira manger du boeuf citronnelle au restau chinois)

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Festival des saints etc.

Le, etc. c’est passage à la ferme, conciergerie et fromages blancs… Il va falloir tout lire pour connaître l’enchaînement (pas très évident au premier abord).

Le festival des saints…

Ce grand événement festif a été créé il y a quelque temps déjà (au moins 5 ans je dirai puisque je travaillais encore au Bois d’Oingt à l’époque) pour redonner sa vraie place à la Toussaint qui n’est pas le jour des Morts (ça, c’est le lendemain, le 2 novembre) mais le jour où nous célébrons tous les saints. C’est donc un jour heureux et pas uniquement ce que l’on en a fait aujourd’hui, à savoir le jour où l’on fait la tournée des cimetières sous la pluie (d’accord, des fois il ne pleut pas, mais c’est rare).

Avec un peu de retard, mercredi 11 novembre (au passage jour de la St Martin, Ste Marine, de l’anniversaire de mamy et de celui de Martin)a eu lieu le festival des saints. Au programme, atelier création d’un vitrail, d’une icône, coloriage pour les plus jeunes, contes, chants et… mon atelier… le coin café (comment ça, on me reconnaît bien là ?). et j’allais oublié, le goûter crêpes :-)

Clémence a été une petite puce modèle en étant sage comme une image (une icône ?) tout comme son copain Thimoté… quoique pas si sage que ça, puisqu’il a mordu sa copine… Il faudra qu’il cache ses mains ce filou quand Clémence aura des dents…

Théodore et Thomas ont aussi été super, même si sur la fin, il était temps que ça se termine. Théodore a colorié de la main droite, puis de la gauche, St Dominique et St Benoît (c’est marrant qu’il ait choisi des saints portant des prénoms de la famille). Tous deux sont maintenant très beau tout de violet vêtu (Benoît a fait preuve d’un peu plus d’originalité dans sa tenue vestimentaire, de là à dire que les bénédictins sont plus cool que les dominicains, il n’y a qu’un pas).

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En ce moment, Théodore est très porté sur la lettre T qu’il fait très bien et qu’il reconnaît partout. Quand il a commencé son deuxième dessin, je lui ai dit de mettre son prénom (sa lettre) en bas de son dessin pour qu’on le reconnaisse et il m’a répondu… qu’il n’y en avait pas besoin, car elle y était déjà… St Benoît est représenté avec une croix autour du cou…

Nous avons découvert une nouvelle BD (grâce au stand Siloé), le Père Noël devrait être sur le coup. Il s’agit de « Le voyage des Pères » dans le tome 2, les pages 8 et 9 sont… à ne pas mettre entre toutes les mains… ça risquerait de choquer certaines sensibilités religieuses… Pour tous les autres, c’est excellent !

Le festival fini et après rangement de la salle (qu’est-ce que ça va vite quand on est nombreux), direction la ferme pour un cours de fromages blancs suite à mon fiasco de la dernière fois. Bernadette, « ma » fermière spécialiste es fromages blancs (est-ce que toutes les femmes d’éleveur de vaches s’appellent Bernadette ?) m’a donc réexpliqué comment faire en me donnant la recette qu’elle a donnée à ses élèves, un peu de son petit lait et surtout en me fournissant 5 litres de lait encore chaud. 20 h après, mes fromages sont en faisselles.

À la ferme nous avions donné rendez-vous à… mes parents… qui étaient à la porte de chez eux. Ni l’un ni l’autre n’avait ses clefs. Heureusement, nous si ! Au vu du nombre de clefs que nous avons, nous allons peut-être nous reconvertir en concierges ;-)

Devinette maraîchère

Qu’est-ce que Théodore a pris pour des pommes de pin, samedi au marché ?

Encore un livre

J’ai failli mettre le titre du livre en titre de cet article, mais… il y en a qui se serait fait des films ;-)

Je ne vais pas vous raconter tous mes livres de chevet, mais celui-là… si !

Alors, ce n’ets pas mon livre préféré, ni dans l’absolu, ni de cette auteure (Anne en passant, j’ai sa trilogie qui pourrait bien t’occuper dans l’avion) mais il y a des moments vraiment savoureux…

Ce livre est pour toutes celles qui n’aiment pas être enceintes (quand je pense qu’il y en a qui accepte d’être mère porteuse… JAMAIS pour moi !), qui n’ont pas vécu cet état de grâce dont tout le monde parle (forcément, le nez dans la cuvette pendant 8 mois ça casse le charme) et qui ont eu des soucis d’adaptation lorsque le minihumain débarque dans nos vies (et encore, elle ne parle pas d’un Théodore qui ne dort jamais… Heureusement, il a grandi depuis).
Bref, ça fait du bien, même si ça ne va pas assez loin parfois :-)

Les passages sur l’accouchement, l’allaitement, les magasins de puériculture (merci à tous ceux qui nous ont donné/prêté du matériel et nous ont permis d’échapper à ça :-)), c’est du 2nd degré et c’est super :-)
Et le passage sur la réunion de la Leach League… Mes copines du forum allaitement vont adorer quand je vais leur raconter… Trop excellent !

Quelques extraits :
à propos de l’accouchement (une pensée pour le sketch de Florence Foresti)
« Plus tard, tout s’est effacé de ma mémoire comme par magie. Intellectuellement, je sais que cela faisait très mal, mais psychologiquement, c’est comme si je n’avais rien ressenti. Comme si ce n’était pas à mon corps que cela était arrivé, mais à une autre qui me l’aurait raconté. Je pense que c’est la raison pour laquelle les femmes n’en parlent pas, ou sont gênées, et c’est aussi la raison pour laquelle elles peuvent avoir plusieurs enfants alors que, sur le moment, cela paraît impossible. Tout s’efface : Il doit y avoir un programme dans le cerveau qui supprime le souvenir de la douleur de l’accouchement. Chaque fois que j’essaie de revenir sur ce ressenti, la mémoire résiste. Les traces s’estompent quand je les convoque. Pire même : au fur et à mesure que le temps passe, j’y pense comme à une souffrance agréable. À un moment difficile mais plaisant. J’ai une certaine nostalgie des contractions d’avant la naissance. Intellectuellement, je sais que c’était dur. Psychologiquement, j’en garde un souvenir ému.»

Retour à la maison :
« Je découvris la nouvelle personne qui allait partager ma vie. J’étais étonnée de la facilité et l’aisance avec lesquelles elle avait pris possession des lieux : elle s’était installée chez nous d’une façon naturelle comme si c’était chez elle. Ses affaires innombrables étaient éparpillées dans notre appartement, ses objets colorés dans le salon, les chambres, la salle de bains. Elle était chez elle partout. Elle salissait tout, elle exigeait une assistance personnalisée et ne faisait rien pour soulager ses hôtes, bien au contraire. Dès le premier jour, elle nous réduisit en esclavage.»

Un heureux événement d’Éliette Abécassis

Les ratages en cuisine

Voici un article pour ceux qui me portent trop aux nues quand on parle cuisine…
Je les rassure ici, je ne suis qu’une simple mortelle qui peut avoir des foirages monumentaux…

Je ne parlerai pas ici de mon foirage récurrent qui est d’ailleurs devenu une marque de fabrique, à savoir mon oubli systématique (ou presque) du sel… Et même les fois où je me plante et où je sale deux fois… ce n’est toujours pas assez salé… Pour l’anecdote, pour avoir des garçons, c’est le régime sel… Je me demande comment on a fait pour en avoir deux ;-)

Mon loupage du jour (mais ça avait déjà commencé hier), ça a été les fromages blancs. Depuis quelque temps (années), je fais régulièrement mes fromages blancs. Tout se passait super bien jusqu’à ce que mon ferment en sachet devienne introuvable pour la campagnarde que je suis (petit message en passant à ceux qui sont sur Lyon. À la biocoop, rue du plat, au rayon frais, il y a les boîtes de ferments pour fromages blancs… Ceux qui passent dans le coin sont priés de m’en ramener :-)). On a donc décidé de tenter le ferment liquide.

Hier nous voilà donc en train de préparer 2 litres et demi de lait et de sortir la présure. Sur le « bidon » (tout petit bidon, heureusement), il y a marqué que ça prend en 45 minutes à 35°C Pas de soucis, même si j’ai un gros doute, nous faisons chauffer le lait puis le mettons dans le four pour la durée indiquée. Comme je m’en, doutais, une fois le temps écoulé, le lait n’a pas caillé :-/
Bon, c’est pas si grave, je vais le mettre dans un coin de la cuisinière, comme je le faisais d’habitude, et on n’a plus qu’a patienter.
Ce matin je soulève… Odeur bizarre et toujours rien de nouveau.
Ce midi, ça a commencé a cailler, mais ça ne sent pas très bon.
Ce soir, ça a vraiment caillé, mais… on a tout jeté. Même pas une photo, il aurait fallu laisser la cocotte ouverte trop longtemps…

Résultat des courses, nous avons perdu 2,5 litres de lait, on a de la présure à revendre et… pas de fromages blancs… Adieu cervelle de canut et petits desserts sympa…

Moralité : il ne faut pas saliver avant la fin de la confection des fromages blancs ;-) ou… il ne faut pas changer une équipe qui gagne !

L’oeil de Caïne de Patrick Bauwen

Je l’avais promis, voici le livre qui m’a occupée ce week-end…
D’ailleurs, c’est super dur d’avoir un livre captivant comme ça quand on passe un week-end en famille (pas famille, mais Famille… c’était, je le rappelle, le baptême de Maxime dimanche). Dur dur de trouver du temps pour avancer la lecture…
Beaucoup connaissent mon addiction au magazine de la santé (chacun sa drogue :-) l’avantage c’est que moi j’arrête quand je veux… la preuve, je n’ai même pas regardé sur internet ceux que j’ai loupés depuis une semaine… mais maintenant que j’y pense, ça peut être une idée ;-)). Et le vendredi, il y a la chronique de Gérard, « mon» libraire préféré.
Il  y a quelque temps (ça se compte en année), il avait vanté un livre en disant que la fin était hallucinante. Il en avait tellement bien parlé que… j’avais offert ce livre à maman (dans l’espoir de le lire après). Et puis j’ai oublié.
Dernièrement, il parle d’un autre livre (dont j’ai oublié le nom), en comparant la fin à celle de l’oeil de Caïne. Là, pas de doute, il fallait que je le lise; et comme Sylvie me l’avait prêté, je me lance.

Premières impressions, bof bof… Les 90 premières pages sont longues à lire, l’histoire se met en place, lentement jusqu’à…
Nous étions sur le parking d’un magasin, j’ouvre le livre pour avancer, Christophe revient, jette un oeil sur la page de droite (j’en étais à la page de gauche) et me dit « (je ne vais quand même pas vous dire ce qu’il a dit, gardons du suspens pour ceux qui le liront !)». Quoi ? Mais non, il n’y a pas ça dans le livre…

Il a fallu qu’il arrive et lise un mot de la page à partir de laquelle l’action démarre (et forcément, à ce moment-là j’ai dû fermer le livre, autrement, ça n’aurait pas été drôle) et là… ça ne s’arrête plus. Je me suis fait mener là où l’auteur voulait que j’aille, sans me douter de rien… Et la fin… je ne l’ai pas vu venir non plus (il paraît que c’est parce que je ne regarde pas assez la télé).
Bref, hallucinant !

Petit résumé pour situer l’histoire :
Il était une fois…
Un groupe de personnes ayant toutes un secret qui sont sélectionnées pour participer à une émission de télé-réalité. L’histoire débute au moment où l’émission va être lancée, tout est bien huilé sauf que ça ne va pas se passer comme prévu.