Ils sont de retour… et ils ne sont pas contents !

25.02.2011 par Myriam.

 Ça a été dur, jeudi matin de passer notre dernière matinée au soleil… Après une balade en famille sur la plage à la recherche de coquillages, une baignade dans la mer tous les quatre, un dernier bain pour les petits dans la baignoire faisant la taille de notre salle de bain, il a fallu penser au retour et faire les valises (ouf, toutes les bouteilles, le café et le cacao ont pu rentrer ! Il faut dire qu’on avait fait de la place en laissant sur place un certain nombre de choses, en espérant que ça puisse servir (sauf les sandales de Christophe qui ont fini à la poubelle…) … Mettre un pantalon (c’est d’ailleurs à ça que l’on reconnaît ceux qui partent… Ce sont les seuls qui ont des pantalons et des chaussures fermées…), des chaussettes… Sortir les pulls et les manteaux du placard (quoi, ça existe ces choses-là ?).

Juste avant de rentrer dans notre chambre, Clémence a encore usé de son charme maintenant légendaire auprès d’un jardinier qui est allé nous chercher en toute illégalité (enfin, on présume), une noix de coco sur l’arbre et nous l’a coupé. On a donc pu boire de l’eau de coco et manger un peu de chair (fraîche… ça fait un peu vampire dit comme ça).

 Et après, il y en a qui osent dire que les dominicains n’aiment pas les Français (conversation d’un couple de retraités derrière nous dans l’avion)… Avec nous, ça s’est toujours très très bien passé, même si la barrière de la langue a un peu compliqué les choses.

Un dernier cocktail au bar, un dernier repas, une dernière partie de jeton (jeu de palet en bois)

et… on a vraiment dû y aller…Arrivée à l’aéroport, un monde fou… et là, on s’est dit que c’était définitivement cuit pour qu’on ait un lit pour Clémence (et 8h dans les bras de nuit, je n’étais pas hyper hyper emballée…)… C’était sans compter Clémence qui est un merveilleux coupe-file ! On en a usé un certain nombre de fois, sans même avoir à demander (alors qu’à l’aller, pas du tout !) et nous avons pu avoir un lit pour elle !

Le vol s’est super bien passé. Comme c’était la nuit, les loulous ont dormi (et ça, c’est royal !)

et nous aussi du coup un peu ! L’arrivée a été un peu longue… puisque l’avion a fait une boucle d’attente au grand désespoir d’une des hôtesses qui avait… un avion à prendre (il y a fort à parier qu’elle ne l’a pas eu… ). Lors de l’annonce de la température extérieure, il y a eu pas mal de cris de protestation

Une fois sur le sol lyonnais… les ennuis ont commencé !Récupération des bagages un peu longue pour cause d’un arrêt d’urgence suite à un carambolage de valises (mais ça, encore, ce n’est pas grave), arrivée à la voiture et là… Impossible de démarrer :-/

Après avoir en vain cherché quelqu’un pour nous aider à recharger la batterie (c’est fou comme tout le monde est pressé et à une bonne excuse alors qu’à la gare à côté de chez nous, on trouve des gens qui se proposent d’eux-mêmes pour donner un coup de main…), avoir poussé la voiture (un peu d’exercice ça réchauffe), avoir demandé de l’aide au surveillants du parking (ils n’ont pas le droit de nous dépanner…), avoir finalement appelé l’assurance, on a attendu le dépanneur… Dépanneur qui n’a pas réussi à nous dépanner :-/ Re-appel à l’assurance, départ de notre voiture (sur la dépanneuse)… Et attente avec armes et bagages, comprendre enfants/valises et sièges auto… Heureusement qu’en partant j’avais mis des couvertures dans la voiture… Ça nous a aidé à tenir le choc (thermique) en attendant le taxi…(environ 120 euros pour rentrer chez nous… Dans ces cas-là, on est content de ne pas payer…)

Une fois à la maison… le frigo désespérément vide…plus de voiture pour faire des courses…

À 13h… Théodore a renoncé à aller à l’école.

Le problème du moment était de trouver une voiture… La mienne étant en panne de batterie…Démarrage en pente, passage chez le garagiste pour voir si c’était juste un problème de batterie ou s’il y avait plus, pendant que les loulous et moi passions à l’épicerie pour faire un peu de ravitaillement… Théodore en voyant une voisine lui a crié « Hola !» (je crois que le soleil a changé notre Théodore… ).

Au final, la batterie a été changée et nous avons une voiture qui roule ! Bon, on est un peu à l’étroit dedans (une fois les sièges-auto mis, ce n’est même pas la peine d’envisager de prendre une personne entre !), mais ça roule !

Et puis… ce qui nous a mis du soleil dans notre journée un peu pourrie, c’est de trouver devant notre porte d’entrée en rentrant, un pain au levain (j’ai mis en nourrice Barsimée pour les vacances, il est revenu accompagné de son devoir de vacances !). C’est chouette quand même d’avoir des personnes aux petits soins pour nous !

Là, ce soir, on a un peu froid… on est un peu fatigué… Et on rêve déjà de repartir… Vu la qualité de leurs viennoiseries (et de leurs pâtisseries en général) en République Dominicaine (en tout cas à l’hôtel), y’a peut-être un filon à suivre pour ouvrir une vraie boulangerie… Mais non, je rigole, je suis bien incapable de partir pour de bon d’ici… Même pour aller vivre au soleil !

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