27.05.2010 par Myriam.

Ce soir, je voudrais décerner un prix, celui de la ténacité, à la première personne qui a eu l’idée de manger des salsifis, parce que, soyons honnête, il fallait vraiment qu’il ait faim et rien d’autre à manger pour essayer d’avaler ce truc (non pas que ce soit mauvais, d’ailleurs, j’aime beaucoup ça, mais c’est long à préparer).

Dans notre panier de légumes de la semaine, nous avions des  scorsonères. C’est bien gentil de nous indiquer que nous avions ça, mais.. kézako ? En fait, ce sont tout simplement des salsifis.

J’avoue, ce n’était que la 2e fois de ma vie que j’en voyais (en dehors des conserves)… La dernière fois c’était en 97 lors des JMJ quand le groupe des Polonais nous a fait un repas de chez eux…

Me voici donc avec mes salsifis… heureusement, il y a les instructions sur le papier accompagnant le panier.

Ce matin, grosse motivation, je sors les salsifis, et commence l’aventure. Je les lave puis les laisse tremper 1 heure dans de l’eau froide vinaigrée (là, déjà, je sais que c’est cuit pour les manger le midi)…

Arrive l’étape de l’épluchage. Ils recommandent des gants, car il en sort un jus grisâtre (ça donne super envie…) et collant qui peut teindre les mains. N’étant pas fan de la cuisine avec les gants, je laisse tomber en me disant que même si je me retrouve avec les mains grises, ce n’est pas grave… sauf que, au premier salsifis, je me rends compte de mon erreur… C’est parti pour retirer mon alliance et continuer l’épluchage… Au final, je me retrouve avec la main gauche enduite de colle que je dois peler pour arriver à retrouver ma main normale (ça a pris un peu de temps).

Quand on arrive à ce stade, on se dit que si on n’en avait jamais mangé, on ne continuerait pas…

Arrive la cuisson, 3/4 d’heure dans l’eau bouillante… pour ensuite les égoutter et les cuisiner.

Honnêtement, qui a bien pu avoir l’idée de passer 3h à cuisiner des racines ? Certes, c’est bon, mais quand même !

Grande décision du soir, sauf si on en a encore dans le panier, plus de salsifis frais chez nous… on se tournera vers le surgelé ou les conserves (même pas honte !)

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26.05.2010 par Myriam.

Je l’ai vu ce matin chez Marionettes, je pensais le mettre de côté pour un jour où j’aurai du temps et puis finalement, l’envie a été plus forte et j’ai voulu faire un essai aujourd’hui.

Le plus dur a été de traduire la page du tutoriel (mon anglais est toujours au même niveau… pourtant, je m’entraîne tous les jours grâce à ma ferme :-)), encore que calculer les correspondances entre les grands centimètres (;-) la personne concernée se reconnaîtra), comprendre les pouces et les centimètres,  ce n’était pas mal non plus.

L’étape croquis m’a valu une réflexion de Théodore qui refuse désormais de me prêter ses crayons de couleur, car je dessine n’importe comment et je dépasse… :-/

Au final, un essai dans mon tissu du moment (toujours le vieux drap), sans les finitions et avec un minimum de déco, mais ça a beaucoup plu à Théodore qui n’a pas arrêté de me dire « merci maman, merci maman, c’est trop chouette »

Je suis donc prête pour en refaire un mieux… mais plus tard !

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19.05.2010 par Myriam.

Aujourd’hui, j’ai testé pour vous, le fenouil.

Je sais depuis toujours que je n’aime pas ça, mais comme il y en avait (encore) dans notre panier de légumes, je me suis dit que j’allais en faire pour faire goûter à Clémence (je pars du principe que ce n’est pas parce que je n’aime pas que mes enfants n’aiment pas non plus… autrement, je ne leur ferai pas de compote…)

Déjà, rien que de le prendre dans le sac, je trouve que ça sent mauvais. L’odeur de l’anis… (beurk…)

Il a ensuite fallu le couper (re-beurk)

Puis le faire cuire (mais quelle idée j’ai eue). À la cuisson l’odeur change et devient (un peu) moins désagréable. Disons qu’on n’a plus l’impression que la cuisine s’est transformée en bouteille de pastis géante…

J’ai réduit le fenouil en purée, l’ai goûté (beurk) et en ai donné à Clémence et là… j’ai eu droit à une belle grimace à chaque cuillère jusqu’à ce qu’elle refuse d’enfourner pour se jeter ensuite sur la compote.

Pas de doutes, les prochains fenouils prendront le même chemin que les autres, à savoir partir chez les voisins qui eux aiment ça (enfin, juste la voisine).

Prochain test culinaire du même style, le céleri mais je ne suis pas du tout pressé de tester

En nettement mieux, ce soir, la recette de la tarte tatin d’échalotes avec une photo si j’ai le temps de la faire (la photo pas la tarte, les échalotes cuisent déjà… j’essaie de dissiper l’odeur d’anis !)

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23.04.2010 par Myriam.

Les beaux jours sont de retour, l’occasion pour un pique-nique au parc avec les copinautes

Théodore a redécouvert la joie des bulles

et Clémence a profité du soleil sous son beau chapeau…

et surtout… elle a profité du passage chez Candy pour se mettre debout toute seule comme une grande

Dans la série des échanges du jour… Barsimée a laissé des petits bouts de lui un peu partout… désormais, des Barsimée-Junior grandissent dans de nouveaux foyers… Et si parmi les lecteurs du blog certains veulent s’essayer au pain au levain, il suffit de demander. Barsimée ou Charlemagne sera heureux de venir chez eux !

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09.04.2010 par Myriam.

Le premier qui dit que ça se voit que je ne paye pas le tissu aura… raison ! Je réutilise de vieux draps qui retrouvent du coup, une nouvelle jeunesse !

Voici le chapeau du jour (en fait, il date d’hier pour le gros œuvre) avec comme demandé les explications.

Comme je suis une non-matheuse, j’ai eu un peu de mal à retrouver les formules et à les appliquer.

Voici les explications spéciales nul en maths.

1. Prendre le tour de tête de la personne à qui est destiné le chapeau. La mesure se prend du front à la nuque.

Ici, les maths rentrent en jeu. La mesure obtenue est le périmètre. Pour pouvoir dessiner le cercle à l’aide du compas, il faut trouver le rayon. Pour cela, il faut diviser par 2 Pi soit grosso modo 6,28 (on obtient le rayon).

Dans le cas de Clémence, tour de tête de44 cm (donc périmètre de 44 cm). Pour trouver le rayon, il faut diviser le périmètre par 2Pi soit 44/6,28 = 7

Pour les coutures, il faut rajouter 1/2 cm au rayon donc on arrive à 7,5

2. Tracer un cercle de 7,5 cm de rayon qui va correspondre au sommet de la tête.

3. Tracer un trapèze avec d’un côté la mesure correspondant au périmètre et en dessous la longueur correspondant au périmètre + 2 cm de chaque côté. Ici 7,5X6,28 = 47,1  et 47,1+2 = 49,1 (il y a 1 cm pour les coutures)

Pour la visière, il faut faire 2 cercles. 1 avec un périmètre correspondant au grand côté du trapèze sans le centimètre de couture (ici : 49,1 -1cm soit 48,1. Pour trouver le rayon de ce cercle, on divise le chiffre par 2 Pi).

Le deuxième, en partant du même point central, on trace un deuxième cercle avec 7 cm de plus de rayon. Il faut évider le petit cercle.

Il faut couper 2 visières que l’on assemble endroit contre endroit puis que l’on retourne.

4. Fermer le trapèze pour faire un cylindre qui s’évase puis l’assembler au sommet par le petit côté puis le grand côté à la visière.

Et si j’ai perdu du monde en route… Allez voir ici.

Sur le modèle initial, il est dit de coudre un ruban au niveau de la couture de la visière sauf que, je l’ai fait et que… c’est mieux que rien, mais pas parfait. Le mieux restant de coudre du biais. C’est bien casse-pied mais ça rend plutôt pas mal

Conclusion du jour, le jour où Théodore et Clémence font de la géométrie, je leur fais faire un chapeau. Je pense que les notions de périmètre/rayon/diamètre vont vite être assimilées !

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08.04.2010 par Myriam.

Encore un poil trop grand, mais nettement mieux quand même ! J’ai fait la version bob et non capeline et comme on peut le voir, c’est bien plus pratique…

2 loupés cependant. Le premier est plutôt un gag… Le gag de la fille qui ne comprend pas pourquoi la machine à coudre ne s’allume pas alors qu’elle est branchée… Qui appuie plusieurs fois sur le bouton marche/arrêt, qui vérifie que c’est bien branché et qui finalement se rend compte que… elle a oublié de brancher le fil à la machine…

Et le deuxième c’est… que faire essayer un chapeau blanc pendant le goûter, ce n’est pas une super idée !

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30.03.2010 par Myriam.

Enfin, de Barsimée surtout, mais pour la rime, ça marchait moins !

Rien que pour le plaisir des yeux voici mes premières baguettes entièrement au levain.

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28.03.2010 par Myriam.

Non, je ne me prends pas pour Magritte, c’est juste Théodore qui m’a affirmé que mes radis n’étaient pas des radis, mais des bonshommes.

Il a fini par accepter que ce soient des radis à condition que je rajoute… une queue (celui de droite)

Je me suis donc lancée dans les légumes en tissus et plus précisément, en polaire (d’habitude, c’est en feutrine, mais comme je veux les laver en cas d’accident, j’ai changé de matière) en piochant ici ou là des idées même si je continue à regarder ce livre !

Aujourd’hui, c’était tomates et fraises et demain, peut-être des carottes.

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25.03.2010 par Myriam.

Nous avons joué les constructeurs et avons monté Théodore et moi, sa nouvelle maison (garantie d’époque avec presque toutes les pièces).

Montage ultra simple, sans prise de tête… du travail comme je les aime

Par contre, pas sûre que je sois prête pour faire de l’auto-construction ou alors, il ma faut quelque chose d’aussi simple que ça !

J’en entends déjà un qui se moque de mon classement mais c’est une petite maison que nous avons assemblé avec vis et boulons donc oui, c’est du modélisme

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17.02.2010 par Myriam.

Avec beaucoup d’amitié

Aujourd’hui, le dégel étant amorcé, nous avons enfin pu nous voir… Qui ça nous ? Et bien Marie-Ange et ses deux derniers et nous 3 (forcément, il y en a un qui travaille ;-))
Flavien étant allergique (au Nutella ! La pire chose selon Théodore), nous avons fait un menu sans… Et c’était vraiment bon !

Les crêpes sans oeufs et sans lait c’est un peu bizarre à faire, mais le résultat est sympa même si les crêpes sont un peu épaisses (et ce n’est même pas la peine de tenter d’allonger la pâte avec du lait d’amandes, car après ça casse et c’est la cata… J’ai essayé et… j’ai du au final faire le double de pâte pour rattraper ma bêtise.)

Flavien qui n’a que quelques jours de plus que Clémence est une flèche ! C’est impressionnant de le voir crapahuter partout. À côté de lui, la poussinette fait toute calme. Elle a eu aussi un peu peur de lui, il faut dire qu’il a beaucoup aimé ses chaussons qui visiblement étaient délicieux… les cheveux très doux à toucher (et tirer), etc. La pauvre puce quand elle le voyait arriver se figeait et me regardait d’un air suppliant !

Les deux grands, eux, se sont beaucoup amusé, un peu battus (ce qui ne les empêchait pas deux secondes plus tard de rejouer ensemble), ont essayé de nous faire tourner en bourrique (Kylian refusant de partir et éteignant la lumière en me voyant, se jetant sur l’oreiller et me disant de sa petite voix « ze fais dodo » avant de faire semblant de ronfler ! et Théodore voulant depuis faire pipi avec le réducteur de WC pour faire comme son copain) et visiblement ont passé un super moment. Théodore l’appelle toujours « l’autre », car il n’arrive pas à retenir son prénom (on s’entraînera pour la prochaine fois).

Les mamans, elles, ont papoté (on est des filles, on a une réputation à tenir :-)), échangé plein de trucs et… nous nous revoyons dans quelques semaines avec la troisième Marie

Tous les garçons se sont endormis quelques minutes après que l’on se soit séparé… À croire qu’ils se sont dépensés cet après-midi

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