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Archive de la catégorie Recettes

Naissance de Barsimée

J’ai longuement hésité sur le titre… J’aurai aussi pu mettre « les aventures d’un levain de campagne » ou « petit levain deviendra grand » ou encore « de la farine au pain »… :-)

Vous l’aurez compris, Barsimée est mon levain !
Comme il est « né » aujourd’hui, je lui ai choisi le nom d’un saint du jour, en veillant à ce que ce ne soit pas un prénom trop courant (là, je devrais être tranquille).

Voici donc le récit des aventures de Barsimée depuis sa conception jusqu’à sa naissance :

J1 : Je mélange dans un bol 10g de farine + 10g d’eau + 5g de sucre. Je filme le bol en faisant 3 trous et je le laisse à température ambiante.

J2 : En allant nourrir la bête, je la découvre en 2 morceaux. Une partie solide au fond du bol et du liquide au dessus. Soit c’est bon signe, car cela signifie qu’il a faim, soit… c’est qu’il a un problème. L’odeur étant celle de la pâte à pain, je continue et le nourris de 10g de farine + 10g d’eau. Je touille de nouveau.

J3 : J’ai peur qu’il ait froid donc je le rapproche du radiateur. L’odeur est toujours bonne, je lui donne de nouveau son repas quotidien 10g de farine + 10g d’eau.

J4 : C’est LE jour de vérité… je jette donc régulièrement un oeil à « la chose » et aperçois quelques bulles se former. Vues de l’esprit ou réalité…
Ce soir, il y a de nouveau une masse compacte au fond, du liquide au dessus et… de la mousse encore au dessus :-) À l’odeur c’est un mélange de pâte à pain et de lait caillé (des fromages blancs avant de les mettre en faisselles), c’est donc gagné ! Barsimée est né !

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Il a de nouveau eu sa ration du jour et est toujours au chaud vers le radiateur (quelle bonne idée d’avoir décalé les fenêtres, il a maintenant sa place attitrée).

Je vais attendre encore un peu avant de faire mon 1er pain (il n’y a pas assez de levain pour l’instant).

La suite des aventures du petit Barsimée, prochainement sur vos écrans :-)

PS : Une petite pensée pour sa grande soeur, Ada, qui après une courte vie tranquille avait mal tourné (sans doute de mauvaises fréquentations) et avait terminé au fond des toilettes… :-D

Chimie culinaire

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Qu’est-ce que c’est ?

En plus d’être une expérience chimique, c’est aussi une très bonne soupe (Théodore a refusé d’y toucher).

La recette se trouve ici

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 Le chou rouge, base de la recette, avant cuisson

 

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L’eau dans laquelle le chou a été blanchi (c’est un terme culinaire, le chou ne vire pas blanc)

 

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Le chou après cuisson (toujours rouge/violet)

 

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Une fois mixé et après ajout du bicarbonate, la base, qui change la couleur

Feu mon bouton

Ça devait arriver, le bouton en bois de ma cocotte n’a pas résisté à ma frénésie boulangère…

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Les ratages en cuisine

Voici un article pour ceux qui me portent trop aux nues quand on parle cuisine…
Je les rassure ici, je ne suis qu’une simple mortelle qui peut avoir des foirages monumentaux…

Je ne parlerai pas ici de mon foirage récurrent qui est d’ailleurs devenu une marque de fabrique, à savoir mon oubli systématique (ou presque) du sel… Et même les fois où je me plante et où je sale deux fois… ce n’est toujours pas assez salé… Pour l’anecdote, pour avoir des garçons, c’est le régime sel… Je me demande comment on a fait pour en avoir deux ;-)

Mon loupage du jour (mais ça avait déjà commencé hier), ça a été les fromages blancs. Depuis quelque temps (années), je fais régulièrement mes fromages blancs. Tout se passait super bien jusqu’à ce que mon ferment en sachet devienne introuvable pour la campagnarde que je suis (petit message en passant à ceux qui sont sur Lyon. À la biocoop, rue du plat, au rayon frais, il y a les boîtes de ferments pour fromages blancs… Ceux qui passent dans le coin sont priés de m’en ramener :-)). On a donc décidé de tenter le ferment liquide.

Hier nous voilà donc en train de préparer 2 litres et demi de lait et de sortir la présure. Sur le « bidon » (tout petit bidon, heureusement), il y a marqué que ça prend en 45 minutes à 35°C Pas de soucis, même si j’ai un gros doute, nous faisons chauffer le lait puis le mettons dans le four pour la durée indiquée. Comme je m’en, doutais, une fois le temps écoulé, le lait n’a pas caillé :-/
Bon, c’est pas si grave, je vais le mettre dans un coin de la cuisinière, comme je le faisais d’habitude, et on n’a plus qu’a patienter.
Ce matin je soulève… Odeur bizarre et toujours rien de nouveau.
Ce midi, ça a commencé a cailler, mais ça ne sent pas très bon.
Ce soir, ça a vraiment caillé, mais… on a tout jeté. Même pas une photo, il aurait fallu laisser la cocotte ouverte trop longtemps…

Résultat des courses, nous avons perdu 2,5 litres de lait, on a de la présure à revendre et… pas de fromages blancs… Adieu cervelle de canut et petits desserts sympa…

Moralité : il ne faut pas saliver avant la fin de la confection des fromages blancs ;-) ou… il ne faut pas changer une équipe qui gagne !

Confiture pommes/prunelles

Nathalie a gagné, c’était bien de la confiture pommes/prunelles. Les pommes, tout le monde connait, les prunelles… moins ;-)

Pour ma part, j’ai découvert ça il y a un mois, j’en ai même parlé ici même sur ce blog et plus exactement .

Ce sont des petits fruits qui poussent sur un arbuste épineux et qui ressemblent un peu à des myrtilles (bleuets pour les Québécois qui me lisent :-)).

La particularité des prunelles, c’est qu’il faut attendre qu’il ait gelé pour les cueillir et les manger; et même là, c’est infect quand on croque dedans (j’avoue, je n’ai pas croqué dedans, c’est mon goûteur personnel qui l’a fait).

Maintenant, la recette. Bien évidemment, c’est du bidouillage maison ;-)

Il faut donc :

- presque un kilo de prunelles non dénoyautées, mais équeutées

- un litre de jus de pommes (de monsieur Fromage, surnom que Théodore a donné au paysan qui vient tous les 15 jours nous vendre des fromages, des oeufs, des légumes et du jus de pommes)

-un kilo de sucre

Comme j’avais lu qu’il fallait faire tremper les prunelles 3 jours dans de l’eau en changeant l’eau tous les jours pour leur retirer l’amertume, j’ai fait ça… sauf qu’au bout de quelques heures, les prunelles ont éclaté et ont commencé à teinter l’eau, donc à perdre du jus. J’ai donc arrêté en me disant que je n’avais vu ça que sur un site donc que ça ne devait pas avoir une importance fondamentale, d’autant plus qu’elles avaient gelé et que normalement ça suffisait.

J’ai donc vidé l’eau et mis les prunelles à cuire dans une casserole avec le jus de pomme. J’ai fait cuire jusqu’à ce que les prunelles se défassent (en donnant un petit coup de pouce en utilisant un presse-purée)

J’ai filtré le jus ainsi obtenu (un peu plus d’un litre) et ai ajouté le sucre avant de faire cuire pour que ça confiture. Pour une prochaine fois, il faudra diminuer un peu la quantité de sucre.

Une fois la confiture (enfin, là, c’est plutôt de la gelée si on veut jouer sur les mots) faite, on met en pot. Et voilou, c’est fini.

Côté odeur, je dirai que c’est à mi-chemin entre la prune et la pêche de vigne…

Kézako

Celui qui trouve gagne… un pot !

Interdiction à Sylvie et Nicole de jouer (puisqu’elles connaissent la réponse)

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les pots remplis (oui mais de quoi ?)

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La casserole vide

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Les résidus

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détail des résidus (au cas où ça aide ;-))

Recette à venir, quand vous aurez trouvé…

 

Ma pâte à tartiner choco/noisette

Je l’ai déjà dit, les recettes de pâte à tartiner au chocolat/noisettes que j’ai testé jusqu’à présent, sont pauvres en noisettes et contiennent beaucoup trop de gras à mon goût (du coup, c’est moins bon).

Voici donc mon essai du jour qui, ma foi, est plutôt bon.

Pour cela, il faut :

92 g de noisettes (c’est tout ce qui restait de mon décorticage de noisettes après que Théodore ai prélevé sa part)

100 ml de lait

200g de chocolat

50g de sucre roux

30g de beurre

Torréfier les noisettes dans une poêle (attention à ne pas les brûler), puis les mixer très finement avec le sucre.

Dans une casserole, faire chauffer le lait puis hors du feu, mettre le chocolat coupé en morceaux. Mélanger.

Ajouter le mélange aux noisettes et mélanger soigneusement (ça risque de faire des petits paquets).

Ajouter le beurre et bien mélanger (à ce moment-là, on a sorti le batteur à oeufs, pour la plus grande joie de Théodore).

Mettre en pot

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Pour l’instant, nous avons juste léché la casserole, mais on goûtera ça plus sérieusement tout à l’heure sur les crêpes…

Et dire que tout ça, c’est car je cherchais comment utiliser le reste de mon litre de lait après en avoir prélevé la part pour faire les pains à panini de demain pour le voyage (on part chez mamy Betty)… Trop dure la vie :-)

Version du jour

Alors, pour commencer, j’ai essayé de protéger ma poignée de couvercle…

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Je n’ai pas retrouvé l’odeur d’atelier de pyrogravure d’hier (c’est bon signe).

J’ai baissé la température à 220°C et suis passée en chaleur tournante.

Résultat des courses, c’était mieux hier. Là, la croûte était trop molle, mais le pain était quand même top (c’est juste que maintenant on cherche la perfection), la preuve en images :-)

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Pain du jour

Le pain du jour, alias le pain cocotte dont la recette se trouve un peu partout sur le net.

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Pour ma part, j’ai pris la recette ici. Voici la version un peu modifiée :

pain cocotte

Pour 5 personnes
500 g farine
300 ml d’eau
1,5 cuillère à café de sel
1 sachet de levure boulangère sèche
1 cocotte avec couvercle passant au four

1     Mettre dans la cuve d’une machine à pain ou dans un robot : l’eau et la farine. Lancer le programme pâte et l’arrêter dès la fin du pétrissage si on utilise une machine à pain, sinon faire le pétrissage au robot ou à la main.
Laisser reposer 1 heure : c’est l’autolyse, procédé qui permet, au contact de l’eau (c’est pourquoi on ne met pas le sel), de faire sortir le gluten naturellement contenu dans la farine.
2     Au bout de 60 minutes, relancer le programme pâte ou effectuer un pétrissage robot ou manuel, et dès le début du malaxage, ajouter 1,5 cuillère à café de sel. Laisser malaxer, puis pétrir, et au bout de 5 à 6 minutes, commencer à saupoudrer doucement 1 sachet de levure de boulanger, pendant le reste du pétrissage, de façon à mettre de la levure sur tout le pâton. Laisser se dérouler le programme pâte jusqu’à la fin de la levée (soit environ 1h15 de levée) ou bien mettre la pâte dans un saladier et laisser lever pendant 1 heure.
3     Dès la fin de cette première levée, écraser légèrement la pâte pour la dégazer, couvrir la cuve ou le saladier d’un film étirable et la mettre au réfrigérateur pendant au minimum 3 heures (et jusqu’à 30 heures sans aucun problème). L’idéal est que la pâte passe 12 à 24 heures dans le réfrigérateur.
4     À la sortie du réfrigérateur, mettre la pâte sur un plan fariné, et la retravailler à la main.
Placer la pâte légèrement aplatie dans la cocotte.
Laisser lever 1 heure, avec le couvercle sur la cocotte, à une température de 30°C (au besoin faire très très légèrement préchauffer le four, et mettre la cocotte dedans).
5 la cuisson :
Au bout d’1 heure de levée,enfourner à four froid sans préchauffage, et cuire à 230°C, pour une durée de 45 minutes, avec le couvercle. Pas besoin de mettre de récipient avec de l’eau dans le four.
Au bout de 45 minutes, le pain est cuit.
Si la cuisson ne semble pas suffisante (cela dépend des goûts), rajouter 5 minutes par 5 minutes de cuisson sans le couvercle.
6     Sortir immédiatement le pain de la cocotte, et le poser sur une grille suffisamment haute pour que l’humidité du pain s’évapore sans ramollir la croûte. Le pain chante (il crépite fortement) pendant quelques minutes.

Mes soucis du jour…
Ma cocotte a eu des petits soucis… Sur le couvercle, il y a une poignée en bois… Au bout de 20 minutes j’ai senti l’odeur caractéristique du bois brûlé :-/ oups !

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Pour une prochaine fois, il va falloir que je trouve une autre solution. Déjà, j’ai vu que l’on pouvait baisser la température à 220°C et mettre en chaleur tournante… Et puis, trouver une nouvelle cocotte (à votre bon coeur m’sieur dame… S’il y en a une qui traîne dans un placard, un grenier ou une cave, je prends), en fonte ou en pyrex.

Autrement, le pain est parfait. La croûte croustille, la mie est moelleuse et aérée… Et le pain chante quand on le sort du four, pour la plus grande joie de Théodore.

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Pâte à tartiner au chocolat

Je n’ai pas encore trouvé LA recette, mais j’y travaille.

La recette actuelle a un peu trop de beurre, de lait et pas assez de noisettes… Au prochain essai, il faudra inverser la tendance…

Mais à quoi sert donc cet article si je ne donne pas de recette ? Et bien juste à chanter les louanges (non non, je n’en fais pas trop) de mon super méga robot hachoir… Pour ceux qui suivent mes péripéties culinaires, j’ai déjà cassé un nombre incalculable de hachoirs et pourtant, je ne leur fais pas faire des choses incroyables. Demander à un hachoir de hacher des noix, des noisettes ou de la viande, c’est normal pour moi… Visiblement, pas pour les concepteurs de ces petites machines…

En dehors du fait que ça m’énerve sérieusement quand les couteaux des hachoirs me lâchent en pleine recette, que ça commence à faire cher de racheter des pièces détachées et que j’aimerai bien pouvoir hacher ce que je veux (parce que, c’est qui le chef dans ma cuisine ?), ce qui vraiment m’énerve c’est de ne pas trouver la perle rare a un prix acceptable…

Alors, voilà, j’ai LA perle rare… Un hachoir qui a partir de noisettes entières permet de faire une purée de noisettes ultra fine, hache de la viande et un peu tout ce que je peux lui demander et qui sur le « marché » coûte moins de 10 euros…

Avant d’en dire plus, le point négatif, c’est que comme la cuve a un trou pour mettre le couteau, on ne peut pas faire de préparation liquide… ou alors il faut acheter le bol spécial (enfin, surtout le trouver).Je ne vais pas vous laisser mariner plus longtemps, ce robot merveilleux c’est… le robot moulinette de moulinex. C’est sur, il n’est pas de première jeunesse (le mien, c’est de la récup’ (merci Nicole). À vue de nez il a plus de 20 ans. Mes parents ont le même, version orange… Année 70, quand tu nous tiens…)  Pour trouver le même, un passage chez Emmaüs s’impose :-) ou les brocantes !

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